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Les chasseurs remplissent les mares asséchées

Une fois n’est pas coutume, alors que les plus « vaillants » de nos opposants se dorent la pilule au soleil, les chasseurs eux s’investissent pour la faune sauvage sur le terrain. Depuis des semaines, la sécheresse frappe l’ensemble du pays. En forêt de Chizé, les chasseurs viennent au secours de la faune en remplissant les mares asséchées.

Les chasseurs au chevet de la faune sauvage

Face à la sécheresse qui perdure sur le territoire, les chasseurs tentent de venir en aide à la faune sauvage. Ainsi, chaque semaine, ils se relaient pour remplir les mares asséchées. Cela se passe en forêt de Chizé mais pas que. En effet, les chasseurs de France s’investissent depuis des mois, pour permettre aux animaux sauvages de ne pas subir les conditions climatiques extrêmes.

Dans la forêt de Chizé, c’est 2 500 litres d’eau, issus de forages privés, qui sont déversés dans un point d’eau asséché. Cette action se déroule chaque semaine depuis le mois d’avril. Joël Chenu, chasseur, témoigne, « cette eau est indispensable pour tous les animaux : les sangliers, les chevreuils, les oiseaux et même des petites bestioles comme les libellules et les papillons« . Ce passionné de nature et ce qui la compose, se voit obligé d’aider ce faune et cette flore en détresse. « Tous les points d’eau sont secs. Les oiseaux ne savent plus où aller boire et ça dérègle la chaîne alimentaire ». L’Homme fait partie de cette nature et doit mettre ses compétences et connaissances au service de celle-ci. S’investir pour contribuer à la survie des écosystèmes est un enjeu de taille. Ainsi remplir les mares contribue à la gestion des espaces et des espèces.

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Ces apports humains ne pourront pas durer éternellement

Pour Charles-André Bost, directeur de recherche au CNRS, la situation est extrême. Il ajoute que « la faune et la flore souffrent de ces périodes de sécheresse et les changements climatiques sont très rapides« . Cette rapidité ne joue pas en faveur des espèces, car elles n’ont pas le temps de s’adapter. Face aux efforts des chasseurs qui sur le terrain font tout leur possible, le directeur de recherche est honnête. En effet, pour lui, ces apports humains ne pourront pas durer éternellement et la sélection naturelle finira par réguler la biodiversité du territoire. Même s’il estime que ces apports d’eau hebdomadaires sont positifs et jouent un vrai rôle dans le maintien des espèces.

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