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Agrifaune, un pas pour le petit gibier

Pour faire face aux enjeux de conservation concernant la biodiversité, il a été nécessaire de réinventer le partenariat autrefois naturel entre agriculteurs et chasseurs.

Le 30 mai 2006, la convention « agriculture – faune sauvage – chasse », qui a mis en place le réseau Agrifaune, a été signée par les principaux acteurs du monde rural : l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles, la Fédération Nationale des Chasseurs ainsi que l’Office Français de la Biodiversité.

Un réseau favorable au petit gibier

L’objectif pour ces acteurs, est de travailler ensemble, sur l’amélioration des habitats de la faune sauvage au sein des milieux agricoles. Cela, afin de préserver la biodiversité inféodée à ce milieu comme la petite faune (lièvre, lapin), l’avifaune (perdrix grise et rouge, caille des blés, alouette, mais aussi turdidés et colombidés).
Par ces espèces, les actions bénéficient aussi aux autres cortèges d’espèces inféodées aux agrosystèmes et les acteurs du programme y sont vigilants.

Agrifaune concerne l’ensemble du territoire national, donc tous les milieux agricoles que ce soit en zone de plaine ou en zone de montagne. En 2019 par exemple, 68 départements sont engagés dans le programme. Cela représente 150 structures partenaires et 30 lycées agricoles.

Le programme est articulé autour de 4 objectifs globaux, inchangés depuis 2006 :

  • Favoriser la prise en compte de la faune sauvage au sein d’une agriculture productive et économiquement performante
  • Réaliser des opérations de démonstration
  • Promouvoir les références acquises grâce au réseau qui permettent de concilier agronomie, économie, environnement et faune sauvage
  • Contribuer au développement durable des territoires ruraux

 

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