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Pour l’OFB, »le loup a une mauvaise image à tort », les éleveurs ne sont pas d’accord

Dans la Drôme, déjà 51 animaux attaqués en ce début d’année contre 6 à la même époque l’année dernière. Pour le directeur régional de l’OFB, « le loup a une mauvaise image à tort »... Les éleveurs drômois ne sont pas d’accord. Le loup est-il plus protégé que les éleveurs ?

De plus en plus d’attaques

A Clérieux, 7 moutons tués, à Réauville, 11 bêtes tuées et 3 disparues, à Montclar-sur-Gervanne, c’est une jument (celle du maire) qui a été la cible des loups, à Aouste-sur-Sye un éleveur a constaté la mort de 15 moutons… La liste des attaques est impressionnante. Le nombre d’animaux tués aussi. Frédéric Gontard, le président de la fédération ovine du département est en colère. Il souligne les chiffres : 51 attaques mortelles contre 6 l’année dernière à la même époque. Les éleveurs sont désemparés et en colère. La préfecture avait laissé entendre que des tirs létaux seraient autorisés ; pour le moment aucun n’a eu lieu. Encore plus inquiétant, les attaques ont maintenant lieu à proximité immédiate des habitations. Le loup n’a pas peur de l’homme et s’enhardit de plus en plus.

Ce constat est le même en haute-Savoie où les alpagistes sont inquiets. Pour eux, la direction départementale des territoires « s’intéresse plus au suivi des meutes qu’aux problèmes causés aux professionnels du secteur. » dans ce département, le nombre de signalements d’attaques est en hausse de 40%, le nombre de victimes de 20%.

« Le loup a une mauvaise image à tort. »

En Europe, le loup est protégé par la Convention de Berne, transcrite dans le droit français en 1989. Pourquoi protéger une espèce qui n’est pas en danger ? Ses effectifs au niveau mondial sont stables et même en légère augmentation. (statut UICN : « préoccupation mineure »). Ce statut implique pour les Etats, donc pour la France, de veiller à la conservation de l’espèce et de ses habitats. Il semble que cette mission soit bien menée par les autorités françaises. L’OFB, outil gouvernemental de la politique de ré-ensauvagement est de plus en plus sur la défensive à ce sujet. Son directeur de la communication a essayé, il ya peu, de disculper l’office dans un exercice assez peu convaincant. Rappelez-vous « l’OFB ne compte pas les loups, il les suit… » Plus récemment, Éric Hansen, le dicecteur de l’OFB en région PACA a déclaré dans une interview que :

« Le loup a une mauvaise image à tort. »

Éric Hansen, directeur OFB Provence-Alpes-Côte d’azur

Le loup plus important que l’élevage ?

Les éleveurs ne sont pas d’accord du tout avec cette vision idyllique du loup. Ce prédateur met en danger toute une filière économique importante. Or l’État semble ne rien vouloir faire pour protéger les éleveurs. Quant au loup, protégé par la convention de Berne, il prospère sur notre territoire et fait des ravages. Quel est le but de cette politique ? Des journalistes ont mis en lumière il y a quelques jours les liens étroits entre certains journalistes et L214. Cette association aurait-elle aussi fait de l’entrisme au sein de l’OFB ? Quoi de mieux pour tuer l’élevage français que de protéger les grands prédateurs ?

Lire aussi : MÉDIAS ET L214 : LA DÉONTOLOGIE À L’ABATTOIR ?

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