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Valfanjousse, l’échec programmé se confirme

Cerf Soka

Le domaine de Valfanjousse, ancien territoire de chasse, racheté par l’ASPAS inquiète le préfet et les chasseurs locaux. Trois ans après l’achat, aucune solution n’a été trouvée pour régler la question des animaux qui s’y trouvent et qui s’en échappent. Encore une fois les animalistes démontrent leur incompétence. Allons-nous assister à un scandale du type de celui du zoo de Pont-Scorff ?

Les animaux s’échappent de Valfanjousse

Les chasseurs et les éleveurs locaux rendent compte depuis des semaines de la présence de cervidés étranges dans les environs de Valfanjousse. Leur comportement et leur apparence laissent à supposer qu’il s’agit d’animaux venus de ce domaine racheté il y a trois ans par l’ASPAS. La DDT a reçu confirmation le 25 mars par l’ASPAS que des animaux se sont échappés. Il s’agit de cerfs sika et d’hybrides sika et élaphes. C’est une nouvelle extrêmement préoccupante pour les véritables connaisseurs de la faune sauvage. Cela fait peser un énorme risque de pollution génétique sur les populations de cerfs du Vercors.

Les clôtures du domaine de Valfanjousse ne sont pas hermétiques et permettent aux animaux de s’échapper. Cela concerne les espèces exotiques comme les sika, les daims mais aussi les sangliers. Dès janvier 2020, le préfet avait mis en demeure l’association de rendre la clôture étanche. La FDC de la Drôme avait aussi proposé à l’ASPAS de les aider. L’association avait refusé, prétendant qu’ils seraient en mesure de s’en occuper eux-mêmes. Évidemment, accepter de l’aide extérieure et surtout celle des chasseurs est inenvisageable pour ces donneurs de leçons arrogants

Aucune anticipation

L’ASPAS avait dû débourser 2,32 millions d’euros pour acquérir ce territoire. Il semble que la cagnotte ne soit pas suffisante pour entretenir les grillages. Ni pour trouver une solution à propos de ces espèces exotiques présentes sur le parc. La directrice de l’ASPAS, Maline Rubin s’était engagée à capturer les animaux concernés, à les stériliser et à les évacuer vers d’autres endroits. Trois ans après, rien de fait. Les dirigeants de l’ASPAS n’ont rien anticipé et se retrouvent confrontés à des problèmes qui les dépassent. Comme la question de ces espèces exotiques les embarrasse au plus haut point, on peut se demander si les trous dans les clôtures ne sont pas intentionnellement laissés en l’état de manière à ce que les animaux s’échappent « à l’insu » des nouveaux propriétaires.

Un échec qui rappelle celui de Pont-Scorff

Il ya beaucoup de similitudes entre Valfanjousse et Pont-Scorff. Financement participatif, appel aux dons relayé par des « personnalités » dont Hugo Clément qui s’est beaucoup investi dans le projet de Valfanjousse. Interviews dans des médias complaisants, visites sur place… Et des échecs scandaleux au final. Porte-t-il la poisse ou les projets en question sont-ils tout simplement des phantasmes d’idéologues incompétents ? Pour mémoire, le rachat de ce zoo avait coûté 700 000 euros et 2 ans après, c’est la faillite et le scandale. Il a fallu évacuer plus de 2 tonnes d’animaux morts d’un zoo sensé les soigner. Le projet était de récupérer des animaux sauvages en captivité, de les remettre en état et de les relâcher dans leur milieu naturel. Aucun animal n’a bénéficié de ce programme, bien au contraire. Les naïfs donateurs seront ravis d’apprendre que leur argent est parti en fumée ou a servi aux frais d’équarrissage…

Lire aussi : Pont Scorff, le cauchemar des animaux.

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