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Pont Scorff, le zoo de Hugo Clément et de Rewild en cessation de paiement. Les donateurs ont été trompés !

Le 26 février 2021, par Denis Plat
Cet article pourrait aussi être sous-titré : les zozos du zoo !

Rappelez-vous des annonces en grande pompe de Hugo Clément et de toute la sphère animaliste qui se réjouissaient de l’achat en décembre 2019 du zoo de Pont-Scorff. On allait voire ce qu’on allait voir ! Ce zoo allait devenir un modèle de réhabilitation et de réintroduction d’animaux en danger. Et bien nous avons vu… Le zoo est en liquidation judiciaire sans avoir mené une seule réintroduction à bien !

On peut se demander si l’affaire du sanglier domestique abattu par un crétin ne tombe pas à point nommé pour faire oublier ce scandale…

Voici les trois étapes du projet :

Cela permet de vérifier le sérieux et la rigueur dont ces zozos sont capables ;  eux qui nous donnent des leçons à longueur d’année.

La grande opération médiatique.

En décembre 2019, le journaliste Hugo Clément invitait ses followers sur les réseaux sociaux à aider avec leurs dons l’association REWILD à racheter le zoo de Pont-Scorff, afin de libérer tous les animaux y étant détenus en captivité. En moins d’une semaine, le challenge a été relevé. Les dons ont afflué de toutes parts. À tel point qu’il n’a fallu que 5 jours pour atteindre la somme de 600 000 euros ! La cagnotte a été augmentée de 250 000 euros par un généreux donateur, le fondateur du site de rencontre Meetic, Marc Simoncini qui est aussi un des parrains du RIP animaux du même Hugo Clément.

Qu’est-ce que REWILD ?

C’est une alliance des sept ONG environnementales dont Sea Shepherd. Elle se présente comme (excusez du peu…) : « La plus importante initiative de conservation et de réhabilitation d’animaux sauvages sauvés du trafic ! »

REWILD prétend œuvrer pour la libération des animaux sauvages dans la nature, après tout un programme de réhabilitation, permettant la survie de ces animaux une fois relâchés. Le pire c’est que cette association a réussi, on ne sait comment, à collaborer avec la justice française. Suite aux saisies d’animaux chez des particuliers ne détenant pas de permis de détention pour animaux sauvages, les procureurs de la République leur confient les animaux saisis, dans le but de les soigner si besoin et de les réhabiliter à la vie sauvage, avant de les relâcher dans leur pays d’origine.

Voici la version officielle et certainement la manière d’obtenir des subventions de l’État et des collectivités locales. La réalité est toute autre , REWILD n’a plus d’argent, les 750 000 euros récoltés auprès de donateurs naïfs ont disparu, engloutis par les frais de fonctionnement qui s’élevaient à 90 000 euros par mois. Le zoo n’avait aucune rentrée d’argent car il ne voulaient pas de visiteurs, le spectacle de la captivité étant incompatible avec leurs valeurs animalistes. 

 

 

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