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Teste-de-Buch : les chasseurs comptent les animaux

Depuis les terribles incendies de cet été de la Teste-de-Bush, les chasseurs sont au chevet de la faune locale. S’ils interviennent par l’installation de point d’eau, les chasseurs suivent et observent les animaux. Ainsi, ils sillonnent les bois en soirée afin de procéder à der comptages et ainsi adapter les plans de chasses.

Observations, comptages et suivis dans la Teste-de-Bush

Les incendies ont été une véritable catastrophe d’un point de vue écologique. Si les paysages semblent rasés, la faune, elle reprend sa vie petit à petit. Caroline Bournel, chargée de mission fédération de chasse de Gironde, explique dans un média local qu’ils ont posé six caméras-photos sur la zone incendiée de la forêt de la teste-de-Bush. Ainsi, ces moyens photographiques permettent de suivre la faune présente sur le site. Les images sont relevées tous les quinze jours et on observe déjà que certaines espèces reprennent leurs habitudes. Ces dispositifs permettent aussi de voir si les points d’eau aménagés sont suffisants et fréquentés par les animaux. Caroline Bounel souligne que « la faune a vraiment besoin de ces points d’eau ». Ces aménagements, issus des chasseurs, permettent à la faune de survivre et de refréquenter ces habitats endommagés.

Lire aussi : Incendie de La Teste : les chasseurs au chevet de la faune

La nuit, la vie reprend son cours

De plus, les chasseurs locaux sortent la nuit pour observer la faune, si ce procédé technique permet d’établir les populations et d’avoir une estimation des effectifs au printemps, il offre aujourd’hui des données importantes après les incendies. Ainsi, à l’aide de jumelles thermiques, chasseurs et personnels de FDC sillonnent les bois pour recenser précisément la faune présente. Toute présence est enregistrée via une tablette numérique. Aujourd’hui, après cette catastrophe, il est important de connaître le milieu et la faune. Ces données scientifiques permettront aux instances cynégétiques d’adapter les plans de chasse mais aussi d’intervenir techniquement pour offrir aux espèces les besoins nécessaires. Pour Jérôme Werno, directeur technique de la FDC33 le constat est sans appel. « En réalité, il y a eu peu de mortalité. On a peut-être un peu exagéré ce qui s’est passé sur le terrain. Les centres de soins ont récupéré peu d’animaux. Donc je pense que toute la faune qui s’est déplacée a trouvé des refuges ou a fui le territoire, en fait ».

On constate donc que les animaux reprennent leurs droits, si les repères sont chamboulés, de nombreux cervidés et suidés ont réinvesti la forêt, de bonne augure pour la suite.

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