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Pour France Nature Environnement, le loup en ville c’est normal

Fin novembre, une meute de loup a été filmée dans un quartier résidentiel à Modane. Toujours en Savoie, quelques semaines après, un homme filme à son tour un loup à proximité de Chambéry. Des rencontres de plus en plus courantes qu’il ne faut pas minimiser. Si les attaques sont actuellement concentrées sur le gibier ainsi que le bétail, n’oublions pas qu’un homme s’est récemment fait attaquer par un ours dans les Pyrénées. Faut-il banaliser la présence du loup aux portes de nos villes ? Faut-il accepter le loup en milieu périurbain ? Pour FNE, oui !

Le loup aux portes de la ville

Pour beaucoup les paroles de Serge Reggiani raisonnent. Alors que « les loups étaient loin de Paris », ils sont aujourd’hui proches de Chambéry. En effet, de nombreuses observations récentes montrent que le prédateur n’a pas peur de s’aventurer près des habitations. A Chambéry, Modane, Lugrin, le loup s’invite et inquiète. Le canidé ne semble pas effrayé par l’homme.

Lire aussi : un loup filmé aux portes de Chambéry

Pour France Nature Environnement, il n’y a aucune crainte et aucun risque. « Aujourd’hui, il n’y a pas de psychose parmi la population. Il y a une sensibilisation. Les films qui passent, depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux peuvent sensibiliser les gens », témoigne le maire de Modane. En effet, la psychose n’est pas présente, cependant ne pouvons-nous pas, nous interroger sur cette proximité avec le prédateur ? Si aucun drame n’est à déplorer aujourd’hui, cela sera-t-il toujours le cas ? Dans les Pyrénées, un homme s’est récemment fait attaquer par un ours. Un évènement qui devrait faire réfléchir.

Les écolos saluent la proximité du prédateur

« Le loup ne représente pas un danger direct pour l’homme, il a un comportement naturel de fuite afin d’établir une distance de sécurité. En cas de rencontre, il convient de laisser les animaux continuer leur chemin, rester face à eux, ne pas chercher à les acculer » communiquait une mairie de Savoie. Pour un référent de FNE « la présence aussi proche d’une ville de 60 000 habitants est « banale » », il ne faut donc pas s’inquiéter de croiser l’animal. En effet pour lui, « l’Homme doit s’adapter à la présence du loup » et « accepter de le rencontrer de plus en plus fréquemment ». Ces déclarations sont

Même si les attaques sur l’homme sont rares, elles existent. Jean-Marc Moriceau, professeur d’histoire à l’université de Caen, auteur du livre « Le loup en questions. Fantasme et réalité » a travaillé sur le sujet. En effet, l’historien a entrepris depuis 2002, une enquête sur les attaques de loups sur l’homme. Pour lui, « le loup est une menace occasionnelle ». Il recense 6 000 victimes entre la fin du XVe siècle et le début du XXème siècle.

Aujourd’hui le loup anime les débats. Alors que ses effectifs sont scandaleusement sous-évalués et que les syndicats agricoles grondent face aux attaques, le prédateur est mis sur un piédestal par certaines associations naturalistes. Comment se fait-il que les autorités emboitent le pas à ces associations, qui pour beaucoup, ont prouvé leur incompétence et leurs limites. Faudra-t-il attendre une attaque sur un de un enfant ? Le loup s’en prend déjà au bétail et à nos animaux de compagnie. La marche suivante n’est pas bien haute et finira malheureusement par arriver, vu la proximité du prédateur avec l’Homme.

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