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Scène d’horreur dans le Nord. Des appelants massacrés.

La grippe aviaire a fait de nouvelles victimes. Les services vétérinaires de la préfecture ont procédé à l’abattage des appelants de deux parcs de chasseurs.

Une scène d’horreur pour les chasseurs

Il semble que des cas positifs aient été détectés dans deux parcs du département du Nord. Vingt jours après la découverte de ces cas positifs, les services vétérinaire sont venus tuer l’ensemble des oiseaux de deux parcs. Cela a été fait sous les yeux des propriétaires des parcs et de leurs amis. Ces mesures sont les mêmes que celles appliquées aux élevage quand un cas positif est détecté. Mais l’émotion est plus grande pour ces huttiers qui aiment tellement leurs oiseaux. Nous connaissons tous leur attachement à leurs appelants. Il est du même ordre que celui d’un chasseur de plaine à son chien d’arrêt.

Après la douleur, c’est la révolte et l’incompréhension. Pourquoi seulement deux parcs alors qu’il y a 18 huttes sur ce marais ? Comment se fait-il qu’il ait fallu attendre 20 jours entre la détection et l’abattage ? Il n’a fallu que deux jours pour un élevage de poules voisin ? Une des personnes chargée de la sale besogne a donné un semblant de réponse. Celle-ci a dit au propriétaire d’un des parcs que cette mesure est prise avant un gros pic de migration attendu sous peu. Ce n’est pas par peur de la contagion car ces parcs sont fermés et surmontés de filets, ce qui empêche les oiseaux sauvages de se mélanger aux appelants. La grippe aviaire serait-elle un moyen de limiter la chasse des migrateurs ?

Lire aussi : Pour LMR, l’influenza aviaire est aussi un virus anti-chasse

Rappel de la réglementation concernant les appelants

Rappelons d’abord qu’afin « d’adapter la gestion du risque influenza à la réalité de la chasse et notamment du transport des appelants », selon les mots du ministère de l’Agriculture, l’arrêté du 16 mars 2016 a été modifié. Jusqu’à présent, le transport de ces appelants était interdit en période de grippe aviaire. Le transport est maintenant autorisé dès le passage en risque modéré et le restera en cas de risque élevé d’influenza pour les chasseurs qui n’ont pas de lien avec un élevage commercial de volailles et qui détiennent au maximum 15 oiseaux d’agrément.

La seule contrainte pour les détenteurs d’appelants est de se faire connaître des services de contrôle afin d’identifier avec précision la localisation des oiseaux en cas de crise et de garantir la réactivité nécessaire pour maîtriser la diffusion du virus.

Référence : Arrêté du 17 septembre 2021 modifiant l’arrêté du 16 mars 2016

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