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Portrait d’un passionné de chasse à courre

La chasse à courre déclenche les passions. Chez ses pratiquants mais aussi chez les opposants. Cette chasse offre, à qui la pratique, émotions, passion et spectacles admirables. Mathieu Berge fait partie de ces inconditionnels et possède de solides arguments pour répondre aux critiques. Cette chasse, la plus naturelle qui soit, est très bien décrite et défendue par un discours riche de sens et d’engagement.

Une veneur passionné

Mathieu Berge se passionne pour la chasse à courre. Âgé aujourd’hui de 65 ans, cet ancien artisan, chasse depuis son plus jeune âge. « J’ai toujours été passionné par les chiens. A 8 ans, en allant chez des amis à Pâques avec mes parents, nous avons traversé une forêt et nous sommes tombés nez à nez avec un équipage. D’un seul coup, j’ai vu passer un grand cerf, puis les chiens et les cavaliers. J’ai trouvé cela extraordinaire« , témoigne l’homme les étoiles plein les yeux.

C’est à 20 ans qu’il décide de monter pour la première fois à cheval afin de participer à une chasse à courre. « Avant cela, plus jeune, je suivais les cavaliers avec mon vélo. On a démarré notre équipage du Val d’Arques en 1986. Nous y avions obtenu l’autorisation de l’Office national des forêts pour chasser à Arques. Nous y sommes restés vingt ans avant de venir en forêt d’Eu » explique-t-il.

Quelques années plus tard, il transmet le virus à toute sa famille. Sa femme, ses deux enfants, son gendre le suivent deux fois par mois pour chasser. Même son petit-fils, âgé de 7 ans, possède son poney afin de suivre l’équipage en journée de chasse. Cette passion est devenue une passion familiale et un mode de vie. Aujourd’hui, Mathieu Berge possède une cinquantaine de chiens ainsi que 5 chevaux.

Lire aussi : La chasse à courre est le mode de chasse qui se rapproche le plus de la prédation naturelle.

Défendre sa passion, c’est l’expliquer

Alors que la chasse à courre est attaquée par quelques militants extrémistes qui confondent souvent lutte des classes et combat anti-chasse, Mathieu Berge défend avec passion et engouement sa pratique. « Ce qu’il est important de dire, c’est que les gens ont gardé de la chasse à courre l’image d’une pratique réservée aux aristocrates et aux riches. Mais elle est obsolète. Je ne suis ni l’un, ni l’autre. Il y a 380 équipages en France. A partir de 150 € par an, on peut pratiquer la chasse à courre. En revanche, je comprends ceux qui n’aiment pas. Ce qui est regrettable, ce sont les propos de certaines personnes contre la chasse à courre qui sont mis en avant par une poignée d’activistes. Je trouve dommage que cette minorité ait une telle audience. Aujourd’hui, quand il y a un accident de chasse, on va en entendre parler pendant plus d’une semaine. Il faut savoir qu’il y a plus de morts sur le massif du Mont-Blanc en été que pendant une année de chasse. Les gens ont parfois le syndrome de Bambi et Walt Disney. Pour eux, le chevreuil est l’ami du renard. Cela m’a toujours surpris » explique-t-il.

Par ailleurs, il souligne que cette chasse n’est pas incompatible avec le partage de la nature. En effet, à la chasse à courre il n’y a pas de fusil. De plus, il souligne et rappelle, que la chasse à courre est la chasse la plus écologique. Pour lui, l’argument d’incompatibilité n’est donc pas acceptable.

Avant de critiquer et de vouloir interdire une pratique, il est donc important que le public se renseigne. Se faire son opinion par le biais d’une communication fallacieuse d’un groupuscule anti-chasse n’est en aucun cas instructif. Allez plutôt à la rencontre des pratiquants et de ces passionnés, ouverts à l’échange et à la discussion. Ils vous feront partager, leur monde.

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