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La chasse du Tétras lyre , une chasse grandiose.

La chasse du tétras lyre en montagne avec Yannick Ganioz

Yannick est un passionné de chasse difficile où il faut allier une bonne condition physique de l’homme et du chien. A ça s’ajoute une bonne connaissance de l’espèce chassé, en l’occurrence le Tétras Lyre et du territoire.

Yannick à 26ans, il habite le canton du valais dans les Alpes Suisse et profite d’un cadre exceptionnel en haute montagne pour assouvir sa passion. Il chasse le tétras lyre appelé aussi petit coq de bruyère du 16 octobre au 25 novembre accompagné de son braque français Maïko âgé de 11mois.

Yannick, comment as-tu connu la chasse ?

  • Je suis né dans une famille de chasseurs, mon grand-père et mon père m’ont initié très tôt vers l’âge de 3-4 ans. J’ai tout de suite attrapé le « virus » de la chasse.

Pourquoi avoir choisi la chasse du tétras Lyre ?

  • Cet oiseau est le roi de la montagne, il est majestueux, élégant, intelligent et se défend très bien. C’est mon grand-père passionné de chiens d’arrêts qui m’a initié à cette chasse et à ce gibier. Le milieu dans lequel nous le chassons est un paradis, entre haute montagne et champs de rhododendrons, en passant par le sommet des forêts… c’est juste une chance incroyable d’évoluer avec son compagnon à quatre pattes dans un tel milieu.

Fais-tu beaucoup de rencontre par saison ?

  • Il faut savoir que ça reste un gibier rare et fragile. Sa reproduction vari en fonction de la météo et du nombre de prédateurs. Il y a des années bonnes et d’autres un peu plus difficiles, c’est aussi ce qui fait la beauté de cette chasse. Le chien aussi fait la différence, selon son expérience. Je ne saurais donner de chiffres précis mais en moyenne sur une saison nous faisons entre 5-6 rencontres, mâles et femelles confondus.

Combien en prélève-tu par saison, quel calibre, quelle munition ?

  • Encore une fois, sans langue de bois mais cela vari beaucoup de saison en saison, il y a deux ans j’en prélevé 2 et l’année passée aucun. Le but n’étant pas le prélèvement mais le travail du chien, le tir n’est que secondaire pour ma part. Personnellement je chasse avec un Beretta cal.12 superposé avec du plomb n°5 en premier coup et du n°6 en deuxième.

As-tu une belle photo à nous proposer ?

  • Bien sûre, c’est une photo de mon tout premier tétras. Un grand moment de ma vie.

Quel est l’âge mature pour un chien en haute montagne, comment se fait le dressage ?

  • Ce gibier demande aux chiens une grande intelligence et une très bonne connaissance du biotope ainsi qu’un physique d’athlète. Si un chien est mit dès son plus jeune âge dans ce milieu il peut très vite développer des connaissances et des stratégies pour « bloquer » l’oiseau. Cela dépend beaucoup des qualités du chien et de sa passion à la chasse. Niveau dressage le plus important en montagne est le rappel et la tenue ferme des arrêts, car si le chien ne reviens pas au sifflet ou qu’il prend trop de distance on peut vite le perdre . La tenue de l’arrêt est aussi important car il faut souvent plusieurs minutes pour arriver jusqu’au chien. Sinon le dressage est identique aux autres types de chasse. Il faut un chien intelligent, endurant et bien dressé.

Quel est le matériel que tu prends durant ta journée de chasse ?

  • Des vêtements chauds, de bonnes chaussures de montagnes, un sac à dos pour y mettre le pic nic et à boire. Une paire de jumelles, des cartouches et mon fusil. Le matériel pour le chien, collier, sonnette. Il faut prendre le strict minimum en montagne.

Partages-tu ta passion avec des amis, la famille, ta femme, tes enfants ?

  • Oui, il est rare que je sois seul avec mon chien. Je suis souvent accompagné de mon grand-père et quelques fois de mes amis qui aiment voir le travail du chien. Je suis toujours ouvert à partager ma passion avec d’autres chasseurs ou non chasseurs. Je n’ai pas encore d’enfants mais j’ai déjà hâte de pouvoir transmettre mes connaissances.

Si tu avais une chose à transmettre à nos lecteurs pour tenter de les faire essayer la chasse du tétras lyre, qu’est ce que tu leur dirais ?

  • Tout d’abord, le respect et l’admiration du ce magnifique gibier. L’amour de la montagne et ne pas avoir peur de faire des efforts. C’est pour moi la plus belle chasse mais aussi, avec celle du chamois la plus difficile.

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