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Les écolos d’ASPAS en conflit avec les agriculteurs bretons.

Qui pourrait douter de la déconnection du réel des zozos animalistes ? Un exemple récent le démontre encore, lisez plutôt.

La FDSEA des Côtes d’Armor et les agriculteurs de la région de Lanvellec sont excédés. Des sangliers saccagent leurs champs en toute impunité. Les dégâts sont impressionnants : des rangées entières sont ravagées, pour la troisième fois, en deux semaines. Les agriculteurs resèment 3 à 4 ha par jour. Et c’est sans parler des choucas (espèce protégée), qui dévastent les semis de petits pois, cocos ou haricots. Edwige Kerboriou, vice-présidente de la chambre d’agriculture, fait remonter les plaintes à la préfecture.

Mais « les sangliers sont dans une réserve naturelle protégée par l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et nous nous heurtons à des réglementations incontournables. Depuis dix ans, nous nous battons dans toutes les communes du secteur pour que soient organisées des battues pour réguler la prolifération des sangliers. À ce rythme-là, dans les cinq ans qui viennent, les exploitations vont fermer les unes après les autres ». Les agriculteurs et leur syndicat annoncent que « si rien ne bouge d’ici à 15 jours, nous entreprendrons des actions spectaculaires ».

En attendant qui indemnise les dégâts ? La fédération départementale de chasse, c’est à dire les chasseurs ! Alors que les dégâts sont causés par des animaux qui ont trouvé refuge dans un terrain de l’ASPAS.

Cette situation n’est pas sans rappeler le cas Besson qui abrite une grosse population de cerfs sur sa propriété sur laquelle il interdit la chasse ; ceux-ci abiment les bois et cultures environnantes mais, là aussi, ce sont les chasseurs qui indemnisent. La FDC de l’Orne qui demandait à ce que Luc Besson rembourse ces sommes a été déboutée en première instance.

Ces deux exemples mettent en lumière le problème  des zones non chassées (qui sont estimées à 25% du territoire) mais où les animaux se réfugient. Ils pointent aussi du doigt les nuisances que causent ces zozos animalistes et l’absolue nécessité pour les SAFER et autres organismes d’empêcher l’achat de terrains par ces groupuscules. Le domaine de Valfanjousse dans le Vercors, acheté par l’ASPAS l’année dernière est dans le collimateur des autorités car les clôtures sont en piteux état et, malgré des demandes répétées, l’ASPAS n’entreprend aucune réparation.

Bref, ils ne sont bons qu’à twitter, pétitionner mais, une fois confrontés au terrain et à la réalité, ils démontrent leur incompétence crasse !

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