La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation

L’amélioration de la situation sanitaire permet l’assouplissement de certaines mesures prises après l’épisode de grippe aviaire de fin d’année. Une bonne nouvelle.
La préfecture du Nord a annoncé le 15 janvier une « levée progressive des zones de protection et de surveillance ». Celles-ci avaient été mises en place avant Noël dans certaines communes des Flandres. Elles avaient contraint les chasseurs concernés à interrompre la chasse et avaient même donné lieu à des scènes scandaleuses. Rappelez-vous le massacre de dizaines d’appelants que nous avions relaté.
Lire : Scène d’horreur dans le Nord. Des appelants massacrés.
Cela concerne les zones de 5 kilomètres établies autour de foyers d’influenza aviaire détectés. La préfecture ajoute que « la fin de la période maximale d’incubation de 14 jours, l’absence de nouveau cas, et les résultats favorables des prélèvements réalisés sur les volailles dans les élevages de la zone » autorisent ces mesures d’assouplissement.
L’arrêté de la préfecture maintient les mesures de restriction dans la zone des 10 km autour des foyers détectés. La chasse au gibier d’eau doit respecter les mesures suivantes :
Ce virus n’est pas nouveau et pourtant, il semble que jamais un organisme cynégétique n’a jugé bon de mener des études scientifiques sur le sujet. Dans l’Ain comme dans le Nord et dans le Sud-Ouest, les chasseurs sont régulièrement victimes d’arrêtés suite à la présence d’influenza aviaire. Pourquoi ne pas lancer une étude qui permettrait de montrer les avantages de continuer la chasse pendant ces épisodes ? La veille sanitaire des chasseurs s’interrompt si on arrête la chasse. Le risque de voir des appelants contaminés vaut-il l’interruption de cette mission?
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