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Chasseurs et pêcheurs achètent un étang pour préserver la biodiversité

Dans le Tarn, les fédérations de chasse et de pêche viennent d’acheter un étang à Serviès. Le but est d’en faire une réserve de biodiversité.

Chasseurs et pêcheurs achètent un étang pour préserver faune et flore

Ces deux fédérations viennent de débourser 258 000 €pour acheter un étang de 20 hectares et 13 hectares de berges pâturées et cultivées. Cette zone est un refuge et un lieu de nourrissage pour de nombreux oiseaux de la vallée de l’Agout. Beaucoup ornithologues y viennent pour observer les oiseaux qui y trouvent déjà refuge. Les deux fédérations entendent bien en faire une exemple de bonne gestion. Cette initiative commune est une première. Jean Boyer, le président de la fédération de pêche le souligne : « C’est une première nationale. L’idée, c’est aussi de démontrer nos capacités d’agir, chasseurs et pêcheurs, main dans la main. »

L’aménagement du site sera important puisqu’il ira jusqu’à réhabiliter le fond de l’étang pour le rendre plus accueillant à diverses espèces de poissons. Chasseurs et pêcheurs gèreront ensemble ce projet qui sera bénéfique pour tous. C’est toute une faune et une micro-faune qui vont pouvoir trouver dans ce site un espace pour se développer en toute quiétude.

Démontrer l’action positive de l’homme

Contrairement à ce que peuvent dire certains rêveurs (ou idéologues), l’action de l’homme est souvent bénéfique pour valoriser les espaces naturels.

« Nous démontrons ainsi que l’anthropisation des milieux peut avoir aussi des effets bénéfiques pour la biodiversité, notamment par le maintien d’une activité sociale et économique, y compris au travers du maintien de l’agriculture. »

L’action de l’homme peut, en effet, être nuisible lorsqu’elle n’est guidée que par des intérêts à court terme et le résultat peut être catastrophique. Mais l’anthropisation ne peut se résumer aux exemples négatifs que mettent en exergue les dogmatiques de l’écologie. C’est bien l’action de l’homme qui a façonné certains paysages qui font l’émerveillement de tous. La campagne toscane, les rizières en terrasses de Bali, le bocage normand, le marais poitevin sont le produit de l’activité humaine. Faut-il les ré-ensauvager et donc les voir disparaître pour complaire au dogme ? Le mythe de la nature qui se régule toute seule est à l’origine de bien des dérives. Même des milieux qui peuvent sembler vierges ont fait l’objet de prélèvements et d’exploitation. L’action de l’homme ne doit pas être systématiquement vue comme négative.

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