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Pyrénées-Atlantiques, une bécasse baguée record

Le suivi d’espèce est un axe important des fédérations de chasse. Soucieuses de la faune et de flore, ces structures s’engagent auprès des espèces. Au niveau départemental, chaque fédération met en place des suivis par le biais de comptage, mais aussi par le biais de baguage. En mars 2022, une bécasse âgée de minimum 12 ans a été reprise par un technicien de la FDC34.

Une bécasse de minimum 12 ans

Le suivi des populations d’espèces migratrices telles que la bécasse des bois nécessite de mener des opérations de baguages. Le but est de suivre des oiseaux sur l’ensemble des pays où l’espèce transite. Ainsi, la pose d’une bague sur un individu permet de l’identifier de manière définitive et permet ainsi de le suivre lorsqu’il se déplace. En mars, Bernard Garriguenc, bagueur agréé dans le département de l’Hérault, contrôle une bécasse sur la commune de Saint-Etienne-d’Albagnan. Cet oiseau de 320 grammes se porte à merveille. Cette belle des bois a été baguée le 19 janvier 2010 par David Acheritogaray, bagueur agréé de la FDC64 sur la commune d’Ustaritz.

En effet, cet oiseau établit donc un nouveau record de longévité de port de bague. Elle révèle, grâce à cette reprise une longévité minimum de 12 ans. Lorsque l’on sait que cet oiseau est chassé et qu’il effectue des trajets aller-retour jusqu’en Russie, c’est tout simplement incroyable.

Lire aussi : Tout connaître sur la bécasse des bois

Méthodologie de capture

La pose d’une bague à la patte, identifiante, par le biais d’un numéro est aujourd’hui la méthode la plus sûre pour l’étude de la bécasse des bois. Pour ce faire, des personnes sont agréées après avoir suivi une formation. Les captures se pratiquent de nuit. En effet, lorsque les bécasses ont quitté la forêt pour se rendre dans les endroits découverts cela, facilite la capture. Afin de repérer les individus, la prospection se fait à l’aide d’un projecteur. Lorsqu’une bécasse est repérée, il faut l’approcher. « L’éclaireur » accompagne son partenaire qui est muni d’une épuisette. En arrivant à 6-7 mètres de l’oiseau, le « pêcheur » pose son épuise et capture (ou tente) l’oiseau. Enfin, une fois capturé, l’oiseau sera identifié et des mesures seront effectuées pour mieux connaître l’individu.

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