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Drame moderne, un sanglier attaque des passants avant d’être abattu en centre-ville.

C’est une scène improbable qu’a vécu Cahors ce dimanche après-midi. En effet une incroyable course-poursuite avec un sanglier à eu lieu en plein centre ville. L’animal de 87 kg a traversé le Lot avant de s’attaquer à plusieurs passants et en blessant deux dans les rues de la ville. L’animal a été abattu après plus de 30 minutes d’intervention.

Complètement désorienté, l’animal a chargé un cycliste, qui a essayé de se protéger derrière son vélo mais l’animal s’acharne, le blessant à la jambe avant de partir charger une personne âgée qui tentera de se réfugier sur un muret afin d’échapper à l’animal. Il sera néanmoins, lui aussi, blessé à la jambe.

L’animal a été abattu par un lieutenant de louveterie.

Une fois alertés, les policiers se sont rapidement rendus sur place. Ils utilisent d’abord leurs armes de service pour tenter de l’abattre mais le ratent… Le sanglier s’échappe et se réfugie dans un box de garage d’une copropriété. La police établit alors un périmètre de sécurité.

Jugeant (fort justement compte tenu des résultats des tirs des policiers…) qu’il valait mieux utiliser les compétences d’un professionnel que celles des policiers, le commissaire fait appel à un lieutenant de louveterie qui abat l’animal.

« On a évité une catastrophe, il aurait pu blesser bien plus gravement ou tuer des passants. Je salue le sang-froid des effectifs de police mobilisés ainsi que du lieutenant. C’est la première fois qu’on voit un tel folklore à Cahors » déclare le commissaire de police.

Quelle leçon en tirer ?

Cette histoire, somme toute banale, révèle la déconnection totale des français d’aujourd’hui avec la nature. L’irruption soudaine de la faune sauvage dans nos villes génère une manoeuvre digne d’une grande bataille napoléonienne…

Des policiers incapables de tirer un sanglier à bout portant ; un périmètre de sécurité pour un animal qui ne souhaitait certainement qu’une chose, retourner en forêt ; des titres de la presse locale qui parle de « sanglier fou », alors qu’il n’était que désorienté et apeuré ; un commissaire qui dit que l’animal aurait pu « tuer des passants »… 

Cela nous donne l’occasion de méditer sur cette phrase fort juste : « ce n’est pas le sanglier qui traverse la route, c’est la route qui traverse la forêt. »

Avant de hurler contre les « méchants chasseurs », demandons-nous si notre mode de vie de citadin exigeant tout le confort moderne ne fait pas plus de mal à la nature que les chasseurs qui, eux, sont les véritables défenseurs d’une nature riche et préservée.

 

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