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Le loup, une menace pour la ruralité. Paroles de vétérinaire.

Le sous-titre de cet article pourrait être, un vétérinaire en colère. J’aime la Chasse a rencontré Pascal Briday, vétérinaire à Cluny qui, en solidarité avec les éleveurs, a décidé de mener le combat contre la présence du prédateur dans cette région d’élevage.

  • « Tous les deux matins on était appelé pour euthanasier des animaux. Notre boulot, c’est de soigner pas d’euthanasier des animaux dévorés ».
  • « Pendant plusieurs semaines, on nous a dit que rien n’indiquait que c’était un loup. »
  • « Les autorités ont essayé de retarder au maximum la vérité. »
  • « A la préfecture on nous a dit qu’ils ont une énorme pression des associations écologistes et de protection du loup (NDLR : associations parfois étranges, voir notre article à ce sujet : https://www.jaimelachasse.fr/ruralite/les-etranges-defenseurs-du-loup/)
  • « Les éleveurs, on ne leur a pas mis dans leurs calculs économiques pour rembourser la banque qu’il fallait rajouter les sommes pour la protection et du temps de travail en plus. »
  • « Un éleveur comme Julien, c’est un gars qui va perdre 100 000 euros mais ça tout le monde s’en fout. »
  • « Les chiens de protection chez nous c’est difficile, ils créeraient trop de problèmes. »
  • « La biodiversité c’est que tous les animaux puissent vivre sur un territoire, si on introduit un prédateur qui n’a pas de prédateur, ça ne peut pas aller. »
  • « Il y a peut-être eu un arrivage de loups d’Italie mais il n’y a pas que ça. »

Les incohérences du discours officiel.

Vétérinaire depuis de nombreuses années dans cette région d’élevage Pascal Briday souligne fort justement qu’il y a une certaine incohérence, voire une incohérence certaine entre la volonté de protéger le loup à tout prix et les incitations faites aux éleveurs pour qu’ils pratiquent un élevage extensif. Quand un éleveur s’installe, souligne-t-il, la présence du loup n’est pas prise en compte financièrement. Certains éleveurs sont donc au bord de la faillite, d’autres abandonnent. Comment concilier cela avec la volonté de pousser à l’installation de jeunes agriculteurs, de développer le tourisme et de maintenir une activité économique indispensable à notre pays, sauf à décider d’importer notre viande de l’autre bout du monde ?

Des analyses génétiques qui démentent la version officielle.

Il s’occupe aussi de faire faire des analyses génétiques sur les animaux attaqués. Elles sont faites par un laboratoire indépendant allemand. Celles qui concernent les attaques de Flagy montrent qu’il y aurait 3 animaux, un loup d’origine italienne, un hybride et un loup balte. Nous sommes bien loin de la version officielle…

Une association pour un département sans loup.

A la fin de notre entretien, le docteur Briday nous déclaré avoir créé une association pour un département sans loup. Il invite tous les gens concernés par l’avenir de la filière à le rejoindre mais aussi tous ceux qui veulent pouvoir continuer à vivre dans des campagnes qui ne seraient pas transformées en parc national où aucune activité humaine ou presque ne sera tolérée.

« L’objectif de cette association est de développer l’agriculture paysanne et la biodiversité ce qui est incompatible avec la présence du loup. »

Docteur Pascal Briday, vétérinaire

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