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Le loup « domestique » abattu. Les associations crient scandale

Vendredi, à Courçon, en Charente-Maritime, le loup soupçonné d’avoir attaqué plusieurs troupeaux  a été abattu par les agents de l’Office Français de la Biodiversité. L’animal était traqué depuis près de quatre semaines laissant des indices par le biais de ses attaques. Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice dénonce cet acte estimant que l’espèce est « protégée » en France. Mauvaise pioche, il s’agit, ici, d’un animal issu de captivité.

Abattu pour des raisons de sécurité

Il était l’un des trois loups échappé d’un refuge des deux-Sèvres le 13 novembre. Dans l’incapacité de l’approcher afin de le viser avec une flèche hypodermique, la préfecture face aux attaques provoquées par l’animal et sous les conseils de l’OFB ont décidé d’un tir létal sur l’animal.

Face à la décision les associations de protection animale parlent d’«écœurement. Tuer, massacrer, dès qu’il s’agit des animaux sauvages et de la nature en France, on n’a droit qu’à ça. Ce loup pouvait être anesthésié et transféré dans le sanctuaire qui l’accueillait. Il était jeune (2 ans), il appartenait à une espèce protégée. Pour justifier leur décision injustifiable, les autorités veulent le faire passer pour un monstre sanguinaire. Il n’est absolument pas normal de gérer les choses comme cela aujourd’hui en France. Tout le monde est choqué. Dans cette affaire, des monstres il y en a, et ce ne sont pas les loups. » Si on résume leur point de vue, l’animal, issu de captivité aurait du être laissé en plaine nature dans le but d’un ré-ensauvagement. 

Il est important de rappeler que la la préfecture de la Charente-Maritime avait donné son feu vert. L’Etat estimait que l’animal en divagation « faisait courir un risque sérieux  pour la sécurité des animaux domestiques et pour la protection des élevages ovins » la preuve en est, de nombreuses attaques ont eu lieu.

Le refuge devra peut-être indemniser les éleveurs.

Ces loups se sont échappés d’un refuge. Il y a donc eu une faille et la responsabilité de cette structure est pleine et entière. Il y a eu, suite aux attaques, 10 brebis tuées. Si après autopsie l’animal est coupable, le refuge « le sanctuaire des loups » devra indemniser les éleveurs victimes de ces attaques. Dans le cas contraire ce sera l’État.

Muriel Arnal indique que One Voice appelle à un rassemblement afin de protester, ce samedi devant la préfecture de Charente-Maritime (en l’état sanitaire du moment cela est très logique mais je suis prêt à parier que le nombre de manifestants permettra une bonne distanciation…). Lorsque l’incompétence en gestion environnementale et l’animalisme s’assemblent le résultat est plutôt pathétique. Nous avons commis une faute mais nous protestons contre la décision de la préfecture… Si ce loup a été abattu, la faute en incombe au refuge qui n’a pas pris les mesures adéquates pour le garder enfermé. 

 

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