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Dersou Ouzala, le chasseur de la taïga. Un film magnifique

En 1902, Vladimir Arseniev, officier de l’armée impériale russe et géographe, engage Dersou Ouzala pour le guider dans la région de l’Oussouri. Dersou est un grand chasseur. Sa vie dans la forêt lui impose amour et respect pour la nature, une passion qu’il communique à Vladimir.

Dersou Ouzala est un classique, un film magnifique pour petits et grands.

Lorsqu’on lui propose ce film, Kurozawa, le grand réalisateur japonais n’est pas au mieux de sa forme. Il vient d’essuyer deux échecs et a même tenté de se suicider. En 1973, une coproduction lui est proposée avec l’URSS et la Mosfilm.  S’inspirant du livre de l’explorateur russe Arseniev, La Taïga de l’Oussouri, Mes expéditions avec le chasseur golde Derzou, Avec ce film, Kurosawa remporte l’Oscar du meilleur film étranger en 1976. Il s’agit de la mise au cinéma d’une histoire vécue. Le géographe Arseniev et Dersou Ouzala ont existé et c’est le géographe russe qui a écrit un livre relatant ses aventures dans le bassin de l’Ossouri.

Lire : Dersou Ouzala de Vladimir Klavdievitch Arseniev (Payot)

Le portrait d’un chasseur

Arseniev, accompagné d’un petit groupe de soldats est chargé de faire un relevé cartographique de la taïga. Au cours du premier bivouac, surgit un vieux chasseur: trapu, vigoureux malgré son âge, Dersou Ouzala. Arseniev l’engage comme guide pour son expédition. De connivence avec l’herbe et les étoiles, Dersou déchiffre avec une sagacité et une intuition prodigieuses tous les secrets de la nature. Il comprend, connaît et aime toutes les formes et manifestations de la vie. Il parle aux tigres et à la forêt, aux nuages et au soleil, au feu et à la nuit. Au fil de passionnantes aventures et face à de multiples périls, au milieu d’une nature tour à tour splendide et terrifiante, se forge entre Dersou et l’officier, la plus bouleversante, la plus virile, la plus exaltante des amitiés.

Dersou Ouzala est un film à la fois simple et ambitieux sur l’amitié et sur un personnage qui incarne le savoir nécessaire à la survie et la sagesse née d’une vie en communion avec la nature.

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