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La palombe, l’oiseau bleu

La palombe ou pigeon ramier transmet la fièvre bleue et lorsqu’un chasseur l’attrape, difficile pour lui de se soigner. Il passe par centaine voir millier par-dessus les palombières. Il contribue en grande partie au tableau cynégétique français. A l’affût, à la palombière, seul ou au « cul levé », la belle bleue fascine et fait perdurer traditions et passions.

Le pigeon ramier, de la famille des colombidés

Le pigeon ramier ou palombe, est la plus grosse variété de pigeon en Europe. Très prisé des chasseurs, notamment dans le Sud-Ouest de la France, le pigeon ramier fascine et se chasse lors de sa migration, à l’automne. De la famille des colombidés, la palombe peut mesurer jusqu’à 42 cm de long et 80 cm d’envergure. Son poids oscille entre 450 et 520 grammes. Son plumage est gris-bleu sur le dos et la tête, sa poitrine rosée, son col blanc et ses lignes blanches présentes aux ailes et à la queue. Ce plumage unique lui offre l’appellation de la belle bleue.

Habitat et biologie de l’espèce

Le pigeon ramier vit aussi bien à la campagne dans les zones boisées qu’en ville, c’est pourquoi, dans les parcs, nous retrouvons souvent cet oiseau. Il préfère néanmoins les zones boisées, d’ailleurs son nom anglais est « common wood pigeon ». Capable de s’adapter aux changements d’habitats, la palombe est un oiseau rustique. Elle se nourrit principalement au sol, s’alimentant de graines (blé, orge, tournesol), d’herbe, de fruits comme les glands durant l’automne et/ou des fruits du lierre. En période de migration ou au printemps, le pigeon ramier est susceptible d’occasionner de gros dégâts sur les parcelles agricoles. Opportuniste, il n’hésitera pas à consommer les tournesols, les pois et autres cultures fraîchement semées.

La période de reproduction des palombes est de fin février à début septembre, elles font leur nid entre avril et septembre. La femelle pond ses oeufs (maximum deux à la fois) entre avril et mai. Elle fait entre 2 et 3 couvées par an. Les deux parents couvent durant 17 jours environ. Après trois semaines d’élevage par les parents, les jeunes palombes quittent le nid après 3 semaines.

Chasse et gestion de l’espèce

La palombe est une espèce suivie de près. En effet, de nombreuses fédérations de chasse, comme celle de la Gironde mettent en place des suivis sous l’égide du Groupe d’Investigation de la Faune Sauvage. Ainsi, pour mieux connaître l’espèce, sa biologie ainsi que ses habitudes, il y a un suivi sur la migration post-nuptiale. Il y a aussi des suivis concernant les effectifs hivernants. Des palombes ont été équipées de balises afin de suivre leurs déplacements.

Les populations de pigeon ramier sont aujourd’hui en croissance. Les effectifs sédentaires augmentent de plus en plus créant ainsi, sur le territoire national, des populations fixes. La palombe se chasse et se vit différemment selon les régions. La palombière dans le Sud-Ouest, où convivialité, fraternité et amitié sont les maîtres mots. Au poste entre amis, au bord d’un champ avec quelques formes pour tenter de décrocher quelques oiseaux un peu trop gourmands. A l’affut, en octobre, alors qu’on attend les premières grives le long d’une haie de chêne, quelques belles bleues viennent compléter un beau tableau de migrateurs. La palombe anime la chasse française et continuera, par sa biologie et son adaptation, à se faire une belle place dans la chasse française.

Itinéraires migrations palombes

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