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Les sangliers en augmentation partout en Europe. Les anti-chasse qui nous accusent de ce problème ont tout faux.

Tous les anti-chasse le disent, la prolifération des sangliers en France est due aux chasseurs. Ils les nourrissent, les élèvent et les relâchent par milliers dans les campagnes… Ils ont les preuves scientifiques, ils ont vu, ils savent… Si on les écoute, les chasseurs français jouent les « pompiers pyromanes » (ils nous servent cette expression à chaque fois). Que veulent-ils dire ? Selon eux, nous avons créé le problème et nous nous présentons comme ceux qui peuvent le résoudre grâce à la chasse. Ceci est faux, voici pourquoi. Désolé Pierrot, encore raté…

Nous élevons pour relâcher : FAUX.

Oui, il existe des élevages. Qui sont de deux catégories :

  • Catégorie A : gibier de chasse proprement dit. Soumis à contrôle de pureté génétique. Destiné uniquement aujourd’hui à alimenter les chasses en espaces fermés ou semi-fermés, enclos & parcs. Pas de lâchers en pleine nature.
  • Catégorie B : pour la filière alimentaire, boucherie, produits de venaison. Une filière venaison sous-développée en France d’ailleurs : l’essentiel de la venaison en restauration vient des pays de l’Est. Ce qui est dommage car nous avons la ressource en France pour alimenter ce marché. Si on ne nous met pas de bâtons dans les roues avec de nouvelles réglementations trop restrictives…

Les tableaux de chasse annuels parlent d’eux-mêmes :

  • Nombre de sangliers en élevage en France : 50 000
  • Nombre estimé de sangliers sauvages en France : 2 millions
  • Nombre de sangliers tués à la chasse : 810 000 dont 93% en espaces ouverts et 7% en enclos.

Nous avons créé un croisement : le « cochonglier » : FAUX

Il peut y avoir des hybridations dues à des élevages de cochons en plein air mais les études de l’ex ONCFS montrent que le taux d’hybridation est minime, voire négligeable. Cette hybridation a toujours existé mais elle est accidentelle et pas recherchée.

L’inénarrable Pierre Rigaux nous dit dans son « livre » Pas de fusils dans la nature « Alors que les effectifs de sangliers sauvages étaient faibles, les chasseurs ont lâché dans la nature bon nombre d’animaux croisés en captivité, pour obtenir des populations de sangliers plus prolifiques. » Et il nous cite comme source un document de l’ONCFS (voir ici). C’est bien, ça fait sérieux mais il y a un problème. Ce document ne mentionne nulle part les hybrides ou « cochongliers » et dit même que ces hybridations accidentelles ou volontaires « ne constituent plus une raison essentielle de l’existence de fortes populations. » Rigaux nous cite donc une source qui le contredit en espérant que personne n’ira la consulter.

Alors, comment expliquer la prolifération des sangliers ?

  • Le sanglier est naturellement prolifique. Ses effectifs peuvent doubler en un an.
  • Le changement climatique :
    • Meilleure fructification en forêt donc plus d’alimentation disponible ;
    • Hivers moins rigoureux donc moins de mortalité infantile.
  • Modification du territoire : environ 30% de zones non chassées : péri-urbain, zones interdites, sanctuaires…
  • Modification des pratiques agricoles : augmentation de la culture du maïs entre autres.
  • La laie atteint sa maturité sexuelle à partir d’un certain poids et pas en fonction de son âge ; comme la nourriture est abondante, les laies sont fécondables plus tôt et plus longtemps. Il y a donc plus de portées.

Le même problème partout en Europe.

Mais cet argument est faux aussi. Les populations de sangliers sont en augmentation partout en Europe. Certains pays qui n’en avaient aucun, comme la Suède, sont eux aussi colonisés par cet animal. Voyez plutôt ces graphiques qui sont très explicites. Ils sont issus d’une étude exhaustive que vous pourrez trouver ici. Les élucubrations d’un soi-disant naturaliste et du porte-parole de l’ASPAS sont donc battures en brèche. Voir notre article ici.

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