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Des habitants excédés par les sangliers….

En 24 battues, pas moins de 32 sangliers sont tombés sous les balles de la société de chasse de Biot-Antibes. Un nombre semble-t-il insuffisant pour les riverains qui estiment que ces animaux détruisent leur habitat. Les chasseurs répliquent.

« Depuis le 23 août, notre société de chasse a effectué 24 battues au cours desquelles nous avons abattu 32 sangliers », précise Guy Anastile, président de la société de chasse de Biot-Antibes.

À ces bêtes il faut ajouter celles tuées lors de battues administratives. « Le nombre est encore plus important car ils sont plus nombreux avec plus de chiens. Ces battues sont faites pour anéantir les populations alors que nous, chasseurs, avons un code de conduite », poursuit le président, par ailleurs adjoint au maire.

« Ils défoncent nos clôtures »

Dans tous les quartiers, les riverains se plaignent pourtant de la prolifération des bêtes « qui viennent jusque dans nos jardins, défoncent nos clôtures, détruisent les aménagements sans parler d’éventuels risques de santé publique », dénoncent Julien Lejeune, à Saint-Philippe ou un riverain de Bois-Fleuri. « Il faut savoir qu’une laie peut mettre au monde à chaque portée entre trois et dix marcassins! » complètent-ils.

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« On est allé construire là où vivaient les animaux »

Pour Guy Anastile, l’ordre doit rester à la nature: « On est allé construire là où vivaient les animaux. Je comprends les désagréments d’autrefois lorsqu’il y avait des agriculteurs ou des horticulteurs ; maintenant, concernant les dégâts dans les jardins, les gens n’ont qu’à consolider leurs barrières. Les sangliers naissent à côté des maisons et ont pris l’habitude d’entendre les chiens. Autrefois, ça les faisait fuir, maintenant, c’est eux qui nous chargent ».

« La chasse doit être un sport »

Les chasseurs œuvrent sur tout le territoire communal « même dans le parc départemental car nous avons une convention avec le conseil départemental qui nous y autorise certains jours, certaines heures ».

Chaque battue doit être très organisée sur le plan de la sécurité.

« La chasse doit rester un sport, un plaisir d’être entre copains. On n’y va pas pour se nourrir et si on rentre bredouille, tant pis », conclut Guy Anastile.

 

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