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Ces derniers mois, de plus en plus de sangliers se font percuter

Ces événements sont loin d’être rares. En étant automobiliste Cornouillais, il y a toujours eu des accidents avec des bêtes sauvages. Seulement, ces derniers mois, ils sont de plus en plus nombreux. Des lecteurs témoignent pour vous.

C’était fin août dans Le Télégramme. Le président de la Fédération Départementale des Chasseurs, Daniel Autret, expliquait : « Les prélèvements de sangliers réalisés chaque mois sont aussi importants qu’en une année il y a quatre ans. Idem pour les blaireaux qui font autant de dégâts que les sangliers. Et chaque année, la pression du chevreuil augmente ». Les mésaventures des habitants de Cornouaille, qui ont répondu à l’appel à témoignage, en sont donc la preuve.

Les témoignages des Cornouillais

Les faits ce sont déroulés le 24 novembre dernier. Vers 23 h 15, Chloé, Pont-l’Abbiste de 23 ans, circulait en voiture avec son compagnon sur la Transbigoudène. Elle explique : « De Quimper, nous rentrions à Pont-l’Abbé. Deux amis étaient dans une autre voiture juste devant la nôtre ». Juste après l’aire de repos, la première voiture a percuté une harde composée d’une bonne dizaine de sangliers qui arrivait de la barrière centrale de sécurité pour traverser la voie express. « Ils ne les ont pas vus, mon compagnon et moi non plus car, à notre tour, nous avons percuté au moins trois sangliers ». Une grosse frayeur pour les Pont-l’Abbistes qui s’en sont sortis sans aucunes séquelles. Mais leur véhicule n’a pas eu le même sort. En effet, leurs véhicules sont « complètement hors service ». Elle ajoute : « Au total, nous avons tué au moins cinq sangliers avec nos deux voitures. C’est le constat des agents qui ont enlevé les cadavres ». Un bien triste sort pour ces sangliers.

Mais ça ne s’arrête pas là. Et bien oui, il y a deux semaines, Séverine, 42 ans, rentrait chez elle, vers 19 h, après être allée chercher son fils au judo. À la sortie de Plonéour-Lanvern (direction Pont-l’Abbé), elle a « aperçu une harde de sangliers qui traversait la route ». Elle n’est malheureusement pas parvenue à éviter l’un d’eux. « Un petit car la voiture n’a pas été trop endommagée » se confie t-elle. Son assurance a donc pris en charge les dégâts « sans problème ». Elle ajoute que « Le garagiste de Pont-l’Abbé m’a dit qu’en ce moment, il réparait deux à trois véhicules accidentés, dans les mêmes circonstances, par semaine ». Alors qu’elle vit à Plonéour-Lanvern depuis cinq ans, c’est la première fois qu’elle se retrouve dans une situation pareille. « J’étais déjà très vigilante sur la route mais là je le suis encore plus ».

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