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Bérangère Abba veut faire diminuer les dégâts du grand gibier.

Nous avions presque oublié que Bérangère Abba était notre secrétaire dÉtat de tutelle tant elle a pris l’habitude de s’afficher avec nos opposants. Elle se rappelle à notre bon souvenir avec ce dossier délicat des dégâts du grand gibier. Dans un entretien à Agrapresse la secrétaire d’État a déclaré vouloir mettre un « coup d’arrêt à la croissance des dégâts ». Des réunions ont lieu, que va-t-il en sortir ?

Des réunions au ministère.

Des réunions ont lieu en ce moment au ministère de la transition écologique à propos d’un délicat dossier, celui des dégâts causés par le grand gibier. Les partenaires présents sont la FNSEA, les chasseurs et le ministère. Ces discussions ont commencé il y a déjà près de 18 mois et des mesures pourraient être dévoilées rapidement selon le ministère. Les principaux impactés étant les agriculteurs, la FNSEA est en pointe dans ces discussions et souhaite pouvoir diminuer les populations de sangliers (car ce sont eux les principaux auteurs de dégâts) de 30%. Comment ? Florent Leprêtre, responsable syndical membre de la Commission nationale de l’indemnisation des dégâts de gibier souhaite les mesures suivantes : « rendre possible le prélèvement toute l’année, supprimer les critères de sélection appliqués dans certaines régions, et autoriser le piégeage ainsi que la chasse, même de nuit, dans les parcelles en cours de récolte. » Des mesures qui semblent de bon sens mais qui pourraient vite donner lieu à toutes sortes d’abus ; elles devront être donc sérieusement encadrées.

Quid des zones non chassées ?

Il faut rappeler que ce sont les chasseurs qui règlent l’addition des dégâts et que cette addition est salée. Environ 80 millions d’euros. Ce qui met certaines fédérations en situation financière délicate voire au bord de la faillite et les empêche d’investir sur d’autres dossiers comme le petit gibier et l’entretien des biotopes. La FNC participe, bien entendu, à ces discussions et voudrait que le sujet des zones non chassées soit aussi abordé. C’est environ 30% du territoire chassable qui ne l’est pas. Et la grande faune qui y trouve refuge commet tout autant de dégâts que celle qui est sur des territoires chassés. Alors pourquoi devrions-nous payer pour des dégâts commis par des animaux que nous ne pouvons pas chasser ? C’est l’ensemble de ces sujets qui sont actuellement en négociation au ministère de Barbara Pompili et Bérangère Abba.

Avec ou sans dogmatisme ?

Ces dames pourront-elles avoir une vision objective et débarrassée de tout dogmatisme à propos d’un dossier qui touche à la chasse ? Ou iront-elles prendre leurs consignes auprès de la LPO, de One Voice ou d’un célèbre « naturaliste ». On se rappelle l’entrevue accordé par cette même Bérangère Abba aux représentants d’un groupuscule anti-chasse parmi les plus radicaux. Pourra-t-on lui parler des dégâts commis par les sangliers qui pullulent dans les refuges de l’ASPAS ? (voir notre article https://www.jaimelachasse.fr/actualites-chasse/les-sangliers-de-laspas-causent-des-degats-les-chasseurs-indemnisent).

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