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6 Mois de Prison avec Sursis et 1150€ d’amende pour avoir enterré son chien vivant

L’affaire avait indigné les internautes et les photos de cette chienne déterrée par un promeneur avait fait le tour du web. Le propriétaire de l’animal, qui voulait s’en débarrasser, a écopé de huit mois de prison avec sursis.

Un jeune homme a été condamné ce mercredi à Versailles à huit mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir enterré sa chienne vivante, sa laisse lestée de pierres, en 2015, dans les Yvelines.
Le tribunal correctionnel a également interdit au prévenu de détenir un chien pendant cinq ans.

Le 1er août 2015 à Carrières-sur-Seine, un promeneur avait remarqué une forme étrange qui se dessinait sous terre: la truffe d’un animal qui respirait encore dépassait à peine. En creusant, il avait trouvé une chienne, un dogue de Bordeaux.

Autour de son cou, une laisse attachée à un sac de pierres, le tout profondément enterré pour l’empêcher de refaire surface. La chienne, affaiblie et choquée, avait été prise en charge par des vétérinaires et la police avait rapidement interpellé son propriétaire.

La chienne est morte en début d’année

Pour « acte de cruauté » mais aussi pour avoir copieusement insulté les policiers qui l’ont interpellé, l’accusateur avait requis à son encontre six mois d’emprisonnement avec sursis et l’interdiction à l’avenir de détenir un chien. Le prévenu devra payer 150 euros de dommages et intérêts aux deux policiers qu’il a injuriés et 1 000 euros aux sept organisations de défense des animaux qui se sont constituées partie civile.

L’affaire avait indigné les internautes: les photos prises par le promeneur qui a sauvé la chienne ont été partagées plus de 185 000 fois sur le réseau social Facebook, et une pétition demandant « la peine maximale » pour son maître a recueilli plus de 550 000 signatures sur la plateforme mesopinions.com.

La chienne, adoptée par une famille d’accueil, est morte en début d’année.

« Il aurait pu l’amener à une association »

A l’audience, le 8 juin, cet homme de 22 ans avait assuré qu’il n’avait «jamais maltraité» son chien et que l’animal s’était enfui alors qu’il le promenait en pleine nuit. Sans convaincre: la chienne, nommée Athéna, était âgée de 10 ans et handicapée. «Votre chien, il est dans un tel état que s’enfuir sans que vous le retrouviez, ça pose un peu question», lui avait lancé la présidente, et «vous n’avez pas remué ciel et terre pour le retrouver !». La chienne, avait-elle avancé, était sans doute devenue «un poids» pour le prévenu. Celui-ci a «peut-être été dépassé par la possession de ce chien» âgé et boiteux, avait appuyé le procureur, mais s’il voulait s’en débarrasser, «il aurait pu l’amener à une association».

Le mot de la PAge Facebook Fondation Assistance Aux Animaux
Le tribunal de Versailles a requis six mois d’emprisonnement avec sursis à Versailles pour le jeune homme de 22 ans. Il est accusé d’avoir enterré sa chienne vivante.

Les faits remontent en mai 2015 Carrières-sur-Seine. Un passant tombe sur un fait terrible. Il remarque un bruit provenant de la terre. En creusant, il découvre qu’il s’agissait d’une chienne, un dogue de Bordeaux enterrée vivante. Après alerte, le propriétaire sera rapidement interpellé.

Devant le tribunal, ce dernier a tenté de se défendre. « J’ai jamais maltraité mon chien. J’avais tellement de soucis. Le seul réconfort dans ma vie c’était de m’occuper de mon chien», a-t-il indiqué.

Un argumente qui ne semble pas convaincre la présidente du tribunal. « Votre chien, il est dans un tel état que s’enfuir sans que vous le retrouviez, ça pose un peu question. Vous n’avez pas remué ciel et terre pour le retrouver », lance-t-elle.

Nommée Athéna, la chienne âgée de 10 ans est également handicapée. Agé de 22 ans, le propriétaire a été condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis et l’interdiction à l’avenir de détenir un chien. Adoptée par une famille d’accueil, la chienne est morte en début d’année. Le jeune homme devra attendre le 29 juin prochain, date de son jugement, pour connaître sa peine

La Fondation Assistance aux Animaux, partie civile au procès, a lourdement insistée sur le nécessite d’une peine plus lourde eu égard la lente agonie à laquelle Athena n’a achappée que par hasard et grâce à un jeune homme qui tout mis en oeuvre pour la sauver.

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