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Sangliers, des agriculteurs hors la loi.

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Le reportage de France 3 du 15 décembre a fait grand bruit dans le monde cynégétique. « Les sangliers de la discorde », dévoile en plein jour un problème qui divise chasseurs et agriculteurs. Depuis des années la tension monte autour de cette espèce qui cause des dégâts dans les parcelles agricoles. Face à l’animal, certains agriculteurs se mettent hors-la-loi afin de « régler » eux-même le problème. « Pièces à conviction » a pu suivre deux agriculteur dans leur actes de braconnage.

Le sanglier de tous les conflits

Excédés par les dégâts engendrés par le suidé dans leurs exploitations, les agriculteurs s’improvisent braconniers afin de limiter par eux même les ravages. « On fait ça pour protéger notre exploitation, puisque les chasseurs n’en sont pas capables. Là, on n’est plus en colère, on agit. »

Chaque année, le sanglier cause 80 millions d’euros de dégâts. Une enveloppe à l’entière charge des fédérations départementales des chasseurs. Au-delà des dégâts agricoles, ce sont des préjudices moraux que l’espèce cause. En effet, le travail de millier d’agriculteurs vole en lambeaux à cause d’une espèce qui ne cesse de se développer, malgré les moyens de gestion mis en place.

Certains agriculteurs accusent les chasseurs.

Dans ce documentaire, ces agriculteurs accusent les chasseurs de ne pas tuer assez de sanglier.

Les derniers chiffres prouvent le contraire, 8,4 % d’augmentation dans les prélèvements avec au total 809 992 animaux prélevés sur la saison 2019-2020. Pensant que le monde cynégétique ne les écoute pas, ils n’ont pas peur de prendre les armes et de se faire « justice » en se mettant hors la loi.

« On fait ça pour protéger notre exploitation, puisque les chasseurs n’en sont pas capables. On était en colère l’année dernière, il y a deux ans… là, on n’est plus en colère, on agit. »

Les actes de braconnages augmentent dans certains départements où le sanglier pullule. Ces agriculteurs, en détresse se disent conscient des risques qu’ils prennent mais se sentent obligés d’agir face à la situation. D’un point de vue pénal, ces actes de braconnage sont condamnable de deux ans de prison et 3 000 € d’amendes.

On peut se demander qui ils sont et quelles sont leurs motivations exactes. L’augmentation des dégâts n’est probablement pas la seule cause de ces actes. La gestion des sangliers par les chasseurs a pu être critiquable il y a 20 ans mais ce n’est plus le cas. Les consignes de la FNC et des FDC sont claires. Que cherchent ces agriculteurs ?

L’extrait de l’émission « pièces à conviction » est à découvrir ci-dessous :

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