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Prolifération des sangliers en zone périurbaine.

Chef-lieu du département de la Dordorgne, Périgueux subit la pression des sangliers en zone périurbaine. Ainsi, samedi, une battue était organisée afin de réguler la population d’animaux ayant pris leurs quartiers à proximité du rocher de l’Arsault. Ces animaux, situés à quelques centaines de mètres du centre-ville provoquent de nombreux dégâts et sont source de risques.

Zone périurbaine, havre de paix

Véritable havre de paix ces zones offrent aux sangliers toute la tranquillité et toute la nourriture dont ils ont besoin afin de proliférer. Si certaines villes comme Montpellier ont interdit le moindre acte de chasse ou de régulation sur leur territoire, certaines communes, elles, tentent de limiter la prolifération du suidé dans les espaces urbains.

« Les animaux l’ont bien compris. Ils vont sur des secteurs où ils sont tranquilles, où l’on ne peut pas les gérer. »

Battue silencieuse et sécurité

« Impossible d’utiliser les fusils ici, de mettre des tireurs, si je tire là, je risque de taper sur l’hôpital. »

Samedi, une battue administrative aux sangliers a donc été organisée en zone périurbaine. Une autre avait lieu simultanément sur les hauteurs de Trélissac tout près de Périgueux. Une vingtaine de chasseurs ont donc été mobilisés pour la battue. C’est une une battue silencieuse qui a été organisée afin de rabattre vers le secteur de la Jarthe, les sangliers et surtout de ne pas impacter la vie locale et sans risquer de tirer dans des secteurs très habités.

Patrick Chaumet, lieutenant de louveterie, témoigne pour France Bleu « On se retrouve avec des parcelles de terrain pratiquement dans le centre de Périgueux, qui ne sont pas entretenues par les propriétaires. La végétation prend le dessus. Ces bêtes s’installent là, personne ne peut venir les chasser. On a affaire à beaucoup d’anti-chasse. Donc les chasseurs disent nous on intervient plus. Les animaux sortent la nuit, font des dégâts et le matin ils se remettent ici. On voit des lotissements qui se construisent, les pelouses, les massifs, les animaux retournent tout. Et ils prolifèrent bien sûr, les femelles font leurs petits, et personne ne vient les déranger. »

Une problématique bien réelle donc et à prendre en compte dans bon nombre de secteurs. A bon entendeur…

 

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