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Loup, réunion de crise en Haute-Saône.

Suite aux nombreuses attaques sur des troupeaux en Haute-Saône, une réunion de crise entre services de l’État et monde agricole a eu lieu. Sans aucun doute pour les agriculteurs, le loup est bel et bien derrière ces attaques, créant le ras-le-bol des agriculteurs.

54 moutons tués en quatre attaques.

Ce vendredi, à Gevigney-Mercey et Aboncourt-Gésincourt en Haute-Saône, un éleveur a eu le malheur de découvrir, au lever du jour, 19 brebis tuées et 6 autres blessées. Un drame pour cet homme.

Ces 19 brebis s’ajoutent à la longue liste des victimes qu’a fait le loup sur le département. Ce n’est qu’après quatre attaques et plus de 50 moutons tués que la préfecture propose l’organisation d’une réunion entre les différents services de l’État et le monde agricole. Autant dire que les agriculteurs et leurs problèmes ne semblent pas être une priorité. Le loup n’est pas encore officiellement dénoncé comme auteur de ces attaques mais il y a de fortes similarités avec le scénario de septembre sur le secteur de Fougerolles.

Une réunion de crise pour trouver une solution

Selon les dernières informations, la réunion n’a duré qu’une petite heure. Face à un tel sujet et avec autant d’acteurs ruraux et environnementaux, le temps accordé est ridicule et est révélateur du peu de considération que la préfecture accorde à ces éleveurs. Ainsi, durant cette réunion le monde agricole a insisté pour dire qu’il attendait des « mesures rapides » comme pour les attaques de Fougerolles. Ce qui revient à dire : autoriser le tir d’effarouchement, voir même, demander aux louvetiers de tirer sur le loup en cas d’attaque sur un troupeau. La tension monte au sein des agriculteurs et des mesures seront à prendre rapidement compte tenu de la situation.

Cependant, côté service de l’État, on avance lentement. Le loup est une espèce protégée (convention de Berne), c’est pourquoi il est aujourd’hui difficile d’intervenir rapidement et efficacement. En ce moment, la mesure avancée serait le déblocage d’un fond (payé par nos impôts) afin de pouvoir mettre des mesures de protection des troupeaux. Une bien maigre consolation pour des agriculteurs au bord du gouffre. De plus les agriculteurs sont incités à exercer une surveillance plus accrue. Car oui c’est bien connu, les agriculteurs ne surveillent pas leurs animaux ! Une belle maladresse de la part des services.

Les mesures de protection suggérées par les amis des loups ont toutes fait la preuve de leur inefficacité mais on continue à les considérer comme LA solution. La seule mesure réelle de protection est le tir létal sur cet animal qui n’a plus sa place dans nos campagnes aujourd’hui !

Ce mardi matin, une nouvelle crise sur le loup est organisée. Demain le FDSEA invite la préfète à venir sur le terrain afin de rencontrer les éleveurs et se rendre compte de la réalité de terrain. Le loup fait des victimes dans le bétail mais pas que. Son impact sur la vie de ces personnes est terrible.

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