La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation

Ceux qui pensaient que la nomination d’Éric Dupond-Moretti au gouvernement était un bon signe et équilibrerait la présence de Pompili à l’écologie étaient bien naïfs. L’actualité récente nous le prouve, hélas.
Des contrôles comme s’il en pleuvait.
Il semble que le chasseur soit devenu l’ennemi public numéro 1 tant les contrôles de forces de l’ordre se multiplient à son encontre.
Nous ne devrions pas être surpris, notre Garde des Sceaux nous avait pourtant annoncé la chose, « la France n’est pas un coupe-gorge ». Puisque la délinquance, les trafics, la drogue, la violence urbaine, les rodéos, les attaques au couteau n’existent pas en France, il faut bien occuper nos forces de l’ordre. Quoi de plus facile donc que d’aller contrôler de bons pères de famille qui s’adonnent à leur passion ?
Les gardes de l’OFB bientôt officiers de police judiciaire.
C’est dans ce contexte que les ministres Eric Dupond-Moretti et Barbara Pompili nous annoncent que les gardes de l’OFB auront bientôt le statut d’officier de police judiciaire. Ils annoncent en même temps vouloir créer le délit d’écocide pour répondre aux élucubrations de la fameuse convention citoyenne sur le climat. Vous rappelez-vous ce rassemblement de gens triés sur le volet pour leurs opinions affirmées et leurs travaux bien guidés ? Nous espérions que ce cirque avait été jugé à sa juste valeur c’est à dire nulle ; et bien non ! Notre gouvernement entend donner des suites à ce ramassis de propositions délirantes.
On pouvait aussi espérer que ce statut d’officier de police judiciaire accordé aux inspecteurs de l’environnement ait comme but de mieux constater et sanctionner de graves atteintes à l’environnement comme les pollutions industrielles ou les trafics internationaux d’animaux mais non, la cible est clairement désignée dans un article du JDD :
« Surprendre un braconnier en flagrant délit sans pouvoir l’arrêter, la scène n’est pas rare pour un inspecteur de l’environnement. C’est très frustrant, confirme l’un d’entre eux. On ne peut rien faire sans son consentement ou alors il faut attendre l’arrivée d’un gendarme. »
Il y a fort à parier que l’on passe vite de la traque du braconnier à celle du chasseur. Dire que certains accusent ce gouvernement d’être pro-chasse… Rarement nous n’avons eu à subir autant d’attaques et autant de déconvenues. Serions-nous déjà entrés en campagne électorale présidentielle ? Faut-il caresser dans le sens du poil un électorat urbain, bobo, écolo ? En ce qui nous concerne, le message est bien reçu, nous en tirerons les conséquences !
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