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« J’aime chasser, et alors ? » A 24 ans, Léo affirme sa passion !

« J‘aime chasser, et alors ? » s’exclame le jeune. Léo, jeune urbain, ne correspond pas au cliché que se fait la société du chasseur. Ce passionné revendique son goût pas toujours bien vu pour l’affût et s’offre quelques nuits de chasse traditionnelle dans le superbe département de la Somme.

Des villes, des champs

En arrivant devant l’étang de la Barette, Léo donne passe ses derniers appels professionnels de la journée et vite, troque ses baskets et son jeans slim contre sa tenue de chasse. Après plus de deux heures de bouchons afin de sortir de la capitale, le jeune ingénieur, s’est offert une nuit de chasse traditionnelle « à la hutte ». Qu’importe les intempéries, le froid, l’humidité,  ; le plaisir de Léo est de se retrouver toute la nuit en pleine nature.  » C‘est mon plaisir perso » témoigne-t-il.  A 24 ans, Léo représente la nouvelle génération de chasseurs. Même si les 16-25 ans ne représentent que 5 % des pratiquants selon la fédération nationale des chasseurs, Léo revendique sa passion et en est fier. Il est vrai qu’aujourd’hui, 53 % des chasseurs ont plus de 55 ans, mais cela n’empêche pas les jeunes de se faire une place et surtout, de se faire entendre. «  C’est plus qu’un loisir, c’est une passion, qui me prend beaucoup de temps, ça fait parfois un peu grincer ma copine  » sourit- le jeune homme.

Loïc, président de l’association locale de chasseurs de gibiers d’eau l’accueille. Dans le civil, il est ouvrier dans aéronautique. Brouette à la main, il transporte tout le matériel nécessaire pour passer une superbe nuit de chasse. Cette rencontre, engendre une nouvelle amitié, grâce à cette passion partagée. Ils partent donc en direction de la hutte, empruntant un petit chemin sinueux au bord de l’eau.

Un chasseur 2.0 qui tente de défendre sa passion

Sur les réseaux, les vidéos anti-chasse ne cessent de circuler. Léo connaît parfaitement ces polémiques et s’en amuse  » Dans des brunchs et dans des dîners, je me retrouve souvent à me justifier devant des copains véganes, tant que le débat est poli, c’est plutôt sympa  » explique-t-il. Ce chasseur, jeune et connecté, partage ses parties de chasse sur les réseaux, assumant pleinement sa pratique. Il confie au quotidien le Parisien, qu’il  » adore Willy Schraen « , l’explosif patron des chasseurs de France.

Amoureux de la nature assumant leur instinct de prédateur

Loïc qui accueille Léo est lui aussi un mordu de chasse. Ces deux passionnés s’installent donc pour la nuit. Appelants attelés, à peine installés, un bruit sourd retenti à travers l’étang. Loïc prend la barque, part en direction de l’oiseau.  » Un jeune pigeon ramier, Léo pourra le faire cuire en cocotte avec des petits pois  » sourit le chasseur en lustrant les plumes du petit oiseau bleu.

A la question « Quel effet ça fait de tuer un animal ?  » Léo, répond  » C’est une étape de la chasse mais ce n’est pas tout. Regardez en hutte, il y a énormément de mises en place. Et in fine, l’objectif est l’assiette, on mange ces animaux comme tous ceux qui mangent de la viande. Ce n’est pas un jeu vidéo, on ne cherche pas à tirer tout ce qui bouge, au contraire.  » La chasse s’inscrit dans un développement durable et tend vers une meilleure communication pour le grand public. Chasser c’est écologique, savoir d’où provient l’animal que l’on a dans son assiette est important, les chasseurs le savent. Aujourd’hui, tout le monde met en avant traçabilité, circuit court… Il n’y a pas de circuit plus court que celui que propose la chasse qui a toute sa place dans cette nouvelle approche de la consommation. A nous de le montrer et de le communiquer.

 

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