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Les corbeaux de la discorde.

Aux herbiers (commune de Vendée) les corbeaux freux causent d’importants dégâts aux cultures. Agriculteurs et « amis des animaux » ne sont pas d’accord quant aux méthodes à utiliser pour résoudre ce problème.

Les agriculteurs ont excédés.

Les agriculteurs le savent bien, lorsque les corbeaux s’abattent sur un champ fraichement semé, tout est à refaire. Il s’agit pour eux d’une perte de temps et d’argent. En effet, contrairement aux dégâts causés par la grande faune (sangliers…), les dégâts causés par les oiseaux ne sont pas indemnisés. Les corbeaux s’attaquent principalement aux champs de maïs, menaçant ainsi les rendements de cette culture indispensable à l’alimentation des bovins. De surcroit, c’est une culture onéreuse (environ 300 euros par hectare). Certains agriculteurs vont jusqu’à semer de nuit pour éviter d’avoir des nuées de corbeaux derrière eux. Les solutions comme l’effaroucheur ne fonctionnent pas et agacent le voisinage à cause du bruit. Les agriculteurs demandent donc des tirs de régulation et du piégeage. Cela se fait en lien avec les sociétés de chasse locales. Les tirs sont encore possibles après le 31 mars (et jusqu’au 31 juillet) sur autorisation préfectorale. Il est donc indispensable que les agriculteurs déclarent ces dégâts, c’est la condition sine qua none pour que ces prédateurs soient inscrits sur la liste des ESOD.

Les doux rêveurs à la rescousse…

Bien entendu, des associations de « protection animale » s’insurgent contre ces méthodes et préconisent les leurs. Elles méritent le détour :

  • Étendre des filets au-dessus des cultures. Oui, vous avez bien lu. Il faut, selon eux, que les agriculteurs étendent des filets de plusieurs hectares au-dessus de leurs champs. Outre l’impossibilité technique, les coûts de production seraient multipliés par 2 ou 3 ce qui rendrait cette production invendable.
  • Arrêter ce type de culture. Les zamis des zanimaux sont donc prêts sacrifier toute une filière pour protéger des oiseaux qui ne sont pas en danger, bien au contraire.

Nous avons vraiment à faire à de doux rêveurs. Le problème est qu’ils sont parfois écoutés et que certains soi-disants journalistes les présentent comme « acteurs de la biodiversité » (Ouest France Simon Saidi, le 08/06/2021)… Ils sont surtout acteurs de la mort de l’agriculture française et responsables de ce qui s’en suivra, c’est à dire l’obligation d’importer nos aliments de pays bien moins regardants que nous quant à l’environnement. Mais cela est sans doute trop complexe pour leurs cerveaux habitués aux raisonnements simplistes.

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