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Le spectacle lamentable de la LPO dans un cimetière de Lyon

La LPO et la municipalité de Lyon se sont livrées cette semaine à un show médiatique du plus mauvais goût en organisant un cocktail et une exposition au coeur du plus grand cimetière de Lyon, celui de la Guillotière. Vian avait écrit un roman qui s’intitulait « J’irai cracher sur vos tombes », avec la LPO nous avons « je propagande sur vos tombes »…

« Les cimetières sont les derniers lieux où l’on refuse les pesticides » nous dit Bougrain-Dubourg. Mon cher Allain, ce sont aussi des lieux où l’on devrait éviter les spectacles de propagande. Nul n’est exempt d’une certaine révérence en présence des morts ; nous observons tous (ou presque…) un certain décorum quand nous pénétrons dans un cimetière, nous respectons la tranquillité du lieu par respect pour nos morts et pour leurs descendants qui viennent les visiter.

Le spectacle donné par la LPO avec l’assentiment et la participation de la ville de Lyon est navrant et révélateur de l’idéologie véhiculée par les adorateurs des animaux. Nous savions déjà grâce à Brigitte Bardot que les humains ont moins de valeur à leurs yeux que les animaux. Nous savions grâce à leur gourou, Peter Singer, qu’il vaut mieux faire des expériences médicales sur des humains non conscients (nourrissons ou handicapés mentaux) que sur les animaux. Nous apprenons grâce à la LPO et la municipalité verte de Lyon que, même les morts, n’ont plus droit au respect et à la tranquillité qui leur sont dus. Ce respect est pourtant un marqueur de civilisation. En se livrant à cette honteuse mascarade, leurs auteurs ont affirmé une fois de plus leur volonté de nous faire changer de culture. Rappelons-nous de Sophocle et de son Antigone, qui se battait pour le respect de la dignité de Polynice, qu’elle voulait inhumer « afin de lui assurer auprès des morts un accueil honorable« .

Pour beaucoup d’historiens, les origines de la culture remontent d’ailleurs aux premières sépultures volontaires et à l’apparition des premiers rites funéraires, il y a près de 100 000 ans. Toute cette symbolique participe à la définition d’une culture et aux fondements d’une société.

Que le cimetière de la Guillotière devienne un refuge LPO ne changera d’ailleurs rien pour les oiseaux puisqu’il y a déjà longtemps que les pesticides sont bannis des cimetières. Il ne s’agit ici que d’un « coup de com » comme pour les jardins du ministère de l’écologie labellisés refuge LPO par l’ajout de deux malheureux nichoirs.

Kakémonos, cocktail et exposition de nichoirs au coeur d’un cimetière…

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