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Le parc national de la forêt, exemple de collaboration intelligente.

En 2019, le onzième parc national français a été créé. À cheval sur la Champagne et la Bourgogne, en Haute-Marne et en Côte-d’Or, le parc national de forêts est le seul au nord de la Loire. Ce parc exceptionnel s’étend sur 241.000 hectares et 95 communes. Il est dédié à la forêt. Préservation, gestion et mise en valeurs de la nature et des paysages seront ses maîtres mots. Ce parc est le premier à posséder un massif forestier de feuillus, se composant d’une richesse de quinze variétés à l’hectare. La faune y trouve un terrain propice et la chasse et les activités agricoles y sont autorisées ce qui démontre bien la complémentarités évidentes entre ces 3 activités. Nous vous invitons à aller voir le site de ce parc : http://www.forets-parcnational.fr/fr

Tourisme et respect de l’environnement.

Pas moins de sept ministres de l’environnement et trois présidents de la République ont travaillé sur le projet. Le parc national des forêts va devenir un véritable pôle touristique respectant la nature et permettant de sensibiliser le public accueilli. Forêts, ruisseaux, marais, la mosaïque de milieux est exceptionnelle offrant un véritable havre de paix. Au delà de l’aspect environnemental, ce parc offre aussi un patrimoine architectural riche avec de superbes églises romanes et de nombreux châteaux.

Une faune et une flore exceptionnelles

Le hêtre domine la végétation présente cependant, le parc accueille des espèces végétales rares comme le « sabot-de-Vénus » et l’orchis pyramidal. L’univers forestier qui fait le charme de ce lieu est le royaume des cerfs, sangliers et chevreuils. Mais une faune plus remarquable y a également élu domicile comme le pic cendré ou la cigogne noire. L’écosystème qui fait vivre ce lieu est simplement incroyable, en allant du mammifère au coléoptère, en passant par les oiseaux, chacun a sa place et son rôle dans cet équilibre exceptionnel.

Un musée opéra de la vénerie.

On ne peut parler d’un tel lieu, sanctuaire des ongulés sans évoquer la chasse. Ici, dans ce lieu, elle se pratique depuis toujours et notamment la chasse à courre. C’est pourquoi, l’abbaye du Val des Choues dans le village d’Essarois accueille son musée-opéra de la vénerie. Dans l’Est républicain, Marie Quiquemelle témoigne « La chasse à courre est souvent décriée mais elle fait partie de l’histoire de ce territoire». Avant d’ajouter« L’abbaye possède une meute de 150 chiens. La chasse en général est un enjeu économique et un lien social dans ce secteur. Certaines zones ne vivent pratiquement que de ça avec les droits de chasse.»

Un parc où les activités humaines sont possibles.

Ce parc d’un nouveau genre perpétue l’histoire tout en valorisant la nature et ce qui la compose. Il est intéressant de noter que la faune et la flore y sont non seulement préservées mais aussi mises en valeur en collaboration intelligente avec des activités comme la chasse et l’agriculture. Cette cohabitation harmonieuse démontre l’inanité des méthodes de certains groupuscules animalistes qui cherchent, au contraire, à bannir toute présence humaine dans des « réserves » qu’ils acquièrent et qui s’avèrent être des échecs à tous points de vue. Le domaine de Rosanbo en Bretagne et celui de Valfanjousse dans le Vercors en sont des exemples.

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