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FDC74 – Les loups ne sont pas confinés…

La fédération départementale des chasseurs de Haute-Savoie parle du loup en cette période de confinement.

Sur les réseaux sociaux et dans les journaux locaux la FDC74 parle d’une attaque de loup ayant un lieu Viuz-en-Sallaz.

Les loups ne sont pas confinés…

L’homme est absent, les loups sont rois !

On l’avait déjà pressenti l’hiver dernier au regard du nombre d’observations de loups qui avaient été signalées à la fédération des chasseurs, émanant des quatre coins du département.


Pendant le confinement et même si très peu de chasseurs sont sur le terrain (nous y retrouvons ceux qui pratiquent leur activité professionnelle ou leur ballade quotidienne autorisée), leurs réseaux fonctionnent.

Dans ce contexte, les remontées d’observations de loups ou d’impacts de prédation de ces derniers jours sont très nombreuses. Un loup a été aperçu à plusieurs reprises à Chamonix sous le « plan de l’aiguille » par le personnel de la compagnie du Mont-Blanc (CMB), une prédation a eu lieu à Amancy et des observations en soirée sont quasi quotidiennes à Taninges. Ils viennent s’ajouter à la meute des Glières, à celle des Aravis ainsi qu’aux observations régulières dans les Bauges et dans le Chablais.

Hier matin, à Viuz-en-Sallaz, un chasseur, en route pour aller faire ses courses, a photographié un canidé qui ressemble fortement à un loup. Ironie de cette observation, 24 heures auparavant, à quelques centaines de mètres de là, une sanglante attaque a décimé un petit troupeau d’ovins. Ces moutons appartenaient à un particulier qui les utilisait pour l’entretien naturel de son terrain. Il n’a pu que constater la mort de ses trois moutons (2 brebis et un agneau) dont une à une dizaine de mètres de son habitation. Les observations vont être transmises aux réseau grands prédateurs de l’OFB et aux services de la préfecture mais tous laissent à penser que le loup a ici encore, signé les méfaits.

Les chasseurs s’inquiètent de cette évolution numérique et spatiale du loup dans le département. Dès la sortie des étables, ils prédisent un printemps et un été lourd en conflits avec des attaques sur les troupeaux domestiques. Ils s’inquiètent aussi des conséquences négatives sur les effectifs d’ongulés sauvages. Par la voix de leur Président, André Mugnier, ils militent pour une gestion du loup par massif, seule solution de nature à garantir une cohabitation maitrisée et apaisée sur les territoires où sévit le loup.

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