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Veulent-ils aller jusqu’à déporter les Ariégeois pour laisser la place aux ours ?

Le weekend dernier, un ours a attaqué un chasseur en Ariège. Celui-ci a dû tuer l’animal pour sauver sa vie. Les amis des prédateurs accusent les chasseurs d’empiéter sur le « territoire des ours ». Veulent-ils « déporter » les habitants pour faire de la place aux ours ? La protection de ces animaux réintroduits a atteint ses limites. Comme avec le loup, la cohabitation s’avère impossible.

Le « territoire de l’ours » est avant tout celui des habitants

À peine l’accident connu, les habituels défenseurs des prédateurs se sont rués sur les réseaux sociaux et les médias avec leurs slogans habituels. « C’est la faute des chasseurs », « Ils n’ont rien à faire sur ce territoire qui est celui de l’ours », « Bien fait pour le chasseur »

Les deux plus ignobles sont Muriel Arnal, la présidente de One Voice, qui aurait aimé que le chasseur soit emprisonné tout de suite et un certain Thibaut Cheminant qui nous dit que le chasseur blessé est un « enfoiré qui a pénétré sur le territoire de l’ours ». Savez-vous quel est le métier de ce charmant bonhomme ? Il est guide de safari en Afrique du Sud ! Ce monsieur dérange des animaux sauvages toute l’année pour que des touristes aient le plaisir de faire des photos et il s’offusque qu’un chasseur aille en montagne !

Ils oublient que l’Ariège n’est pas un désert et que de nombreux habitants y vivent et y travaillent. Faudrait-il les déporter pour laisser à l’ours un espace vital ? Déportation, espace vital… Voilà des mots qui sentent l’histoire…

Incohérence du discours des anti-chasse et des amis des prédateurs

Cet évènement dramatique est l’occasion de souligner l’incohérence du discours des anti-chasse. Selon eux : à cause des chasseurs, on ne peut plus se promener dans la nature – Il faut donc les remplacer par les prédateurs. Mais avec les prédateurs on ne peut plus se promener non plus. Alors que fait-on ? On attend une attaque mortelle sur un randonneur, une famille en promenade ?

Les pays où l’ours est encore très présent enregistrent tous de nombreuses attaques sur l’homme. Nous voyons sur ces graphiques que le nombre d’attaques est en augmentation constante. Nous voyons aussi que les attaques ont principalement lieu lors d’activités de loisirs (randonnée, marche en montagne…). Cela est dû à l’augmentation des populations d’ours puisqu’ils sont protégés dans la plupart des pays concernés mais aussi et surtout du fait de la grande fréquentation de la nature par les promeneurs et les randonneurs. Voici encore quelques chiffres édifiants à propos des attaques sur l’homme entre 2000 et 2015 : Roumanie :131 attaques (dont 11 mortelles), Slovaquie : 54 attaques, Slovénie : 12, Pologne : 8, Bulgarie : 7, Espagne : 5.

Lire aussi : Brown bear attacks: Deaths spark fear in Romania (BBC)

Les graphiques ci-dessous détaillent les circonstances des attaques.

Source : Brown bear attacks on humans (Scientific reports)

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—> L’ours des Pyrénées

—> Un ours attaque et dévore un guide en Sibérie.

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