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Énorme battue administrative près de Mantes la Jolie

Le salon de la Chasse et de la Faune Sauvage pourra se dérouler sans être perturbé par les sangliers. Une battue administrative a eu lieu mardi dernier dans une friche à Mantes la Jolie. 36 animaux ont été prélevés.

Chasse ou battue de régulation ?

L’organisation est impressionnante. Une centaine de chasseurs et de rabatteurs ; une route sur laquelle la circulation est ralentie par des fourgonnettes ; des lieutenants de louveterie et une zone interdite aux promeneurs par la police municipale… Le tableau final est à la hauteur de la mobilisation : une trentaine de sangliers prélevés. Quelques uns pesaient plus de cent kilos.

C’est la mairie qui a demandé l’organisation de cette battue. Elle voulait limiter les dégâts causés par ces animaux dans sa commune. La préfecture se réjouit du résultat et ajoute que les sangliers de cette zone sont de plus en plus lourds et que les collisions avec des animaux de plus de 100 kg sont extrêmement graves pour les automobilistes concernés.

Ces battues de régulation sont peut-être nécessaires mais nous sommes loin de la chasse que nous aimons, de sa poésie et de la « glorieuse quête de l’incertitude ».

Quelles conclusions à en tirer ?

Nos opposants proclament partout que nous sommes à l’origine de la prolifération des populations de sangliers car nous les nourrissons. Dans ce cas précis, les animaux se trouvent dans une friche située en zone péri-urbaine entre les communes de Mantes la Jolie et de Rosny-sur-Seine. Ce ne sont évidemment pas les chasseurs qui ont favorisé l’apparition des sangliers dans cette zone. Leur poids n’est pas non plus dû à un agrainage intensif des « pompiers pyromanes » comme nous appellent les anti-chasse. La présence de cultures de maïs aux environs immédiats de ces communes est certainement à l’origine de la présence de gros animaux. Les hivers doux favorisent aussi les naissances et limitent la mortalité des marcassins.

Lire aussi : Les mensonges de l’ASPAS à propos des sangliers.

Enfin, il faut noter que ces sangliers commettaient sans doute beaucoup de dégâts dans les champs environnants. Ce sont les chasseurs qui indemnisent ces dégâts alors qu’ils ne sont responsables de rien et que cette friche n’est pas chassée du tout. Encore un exemple prouvant que la situation actuelle n’est plus équitable.

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