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Des espèces interdites à la commercialisation, à la carte dans un restaurant Suisse.

Philippe Chevrier, patron du Domaine de Châteauvieux à Satigny, a proposé l’automne dernier à ses clients de la bécassine des marais à la carte. Mal lui en a pris. «Je crois qu’un ornithologue m’a dénoncé pour avoir proposé cet oiseau et d’autres interdits à la chasse en Suisse», raconte le cuisinier. Selon nos renseignements, la justice, qui a été saisie de cette affaire, a rendu le 25 janvier une ordonnance de non entrée en matière (ONEM).

Le Ministère public a considéré que Philippe Chevrier était de bonne foi, qu’il n’avait l’intention de violer la loi: «Ces 18 oiseaux, interdits à la chasse en Suisse, ont été importés d’Ecosse par mes soins et ont passé les contrôles des douanes, explique le fin gourmet. Je ne savais pas que je ne pouvais pas les cuisiner dans mon établissement. Je ne suis pas chasseur, mais si j’étais allé braconner ces animaux pour les apprêter ici, ça aurait été différent.»

Philippe Chevrier, qui promet de ne plus recommencer, invoque tout de même la complexité des lois: «En France, on peut chasser la bécasse des bois mais les restaurateurs ne peuvent en proposer à la carte. C’est parfois difficile d’y voir clair. Mais je précise que les oiseaux que j’ai importés sont autorisés à la chasse et à la consommation dans leur pays d’origine.»

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Comme le révélait au début du mois dernier Le Matin, le patron du Domaine de Châteauvieux, à Satigny, avait proposé à ses clients des oiseaux protégés en Suisse comme des bécassines des marais, des alouettes des champs et des pinsons des arbres sur une liste intitulée «La chasse (selon arrivage)», affichée sur le site du restaurant puis retirée par la suite.

Le chef étoilé avait alors précisé n’avoir cuisiné occasionnellement – 18 pièces en 2015 – qu’une seule de ces espèces, la bécassine des marais. «Sa chasse n’est pas interdite en Ecosse, où je me fournis, expliquait le restaurateur. Je fais ensuite venir la viande en Suisse.» A l’époque, Alain Rauss, chef du Service des gardes de l’environnement du Canton de Genève, expliquait qu’«importer une espèce protégée en Suisse, morte ou vivante, est une infraction à la Loi fédérale sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages.» Un délit passible d’une amende pécuniaire.

 




 

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