La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Objectif petit gibier en plaine dans les Hautes-Pyrénées
- Grégoire Porte Rédaction et Communication
- décembre 28, 2021
Le petit gibier était autrefois la chasse dans nos campagnes. Aujourd’hui, beaucoup d’espèces sont en déclin. Et l’attrait pour le grand gibier ne joue pas en leur faveur. Cependant, le petit gibier attire de plus en plus. Notamment les jeunes qui cherchent des territoires aménagés et adaptés à cette chasse. Les instances cynégétiques commencent à prendre la mesure de cette attente et de nombreux projets naissent pour la favoriser. Voici un bel exemple dans les Hautes-Pyrénées.
Remettre du petit gibier de plaine en milieu agricole
La gestion actuelle des terres agricoles n’est pas favorable aux populations de petit gibier. Nous aimerions tant voir à nouveau, perdrix, faisans et cailles dans nos campagnes. On le sait, la gestion du petit gibier n’est pas simple. Aménagements, piégeage, comptages, gestion des prélèvements, beaucoup de contraintes et de temps pour des résultats qui qui ne seront visibles que dans quelques années.
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Dans les Hautes-Pyrénées, on se mobilise pour le petit gibier. Repeupler les campagnes avec faisans et perdrix est un projet sur le long terme. Il y a quelques jours, pour concrétiser l’idée, les responsables de la FDC65 sont entrés en contact avec les présidents de chasse. Propriétaires et agriculteurs se sont joints à cette présentation. Ainsi, de nombreux acteurs ruraux et cynégétiques se sont rencontrés pour échanger, écouter et comprendre les besoins de ce projet.
Des territoires riches et adaptés
Géraldine Guilhauma, chargée de mission de la FDC65 présente au public la cartographie du territoire et les zones favorables. Le territoire dispose de nombreux terrains propices. Le but est, dans un premier temps, de mettre en place des élevages en pleine nature. Ce qui entraînera un bon cantonnement ainsi qu’une bonne fixation de l’espèce. L’objectif premier est de mettre en place début avril des parcs pour poussins. Douze à quatorze semaines plus tard, ils seront lâchés avec un service d’agrainage. Ce dispositif sera installé dans plusieurs communes en cours de sélection. Il faut absolument un investissement de tous pour que la réussite soit au rendez-vous.
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Avant de lâcher les oiseaux, chaque individu sera bagué. Ce système permettra un suivi ainsi qu’une récolte de données scientifiques importantes. Connaître les déplacements, les prélèvements ainsi que l’impact de la prédation permettra d’analyser la réussite réimplantation. Mais aussi d’en savoir plus sur l’espèce en fonction des territoires et des aménagements mis en place. Ce projet fédère plusieurs acteurs ruraux. Agriculteur, chasseur, propriétaire, chacun est responsabilisé. La présentation a été un franc succès et l’auditoire a été conquis. Place à la mise en oeuvre qui s’annonce sous de bons auspices.
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