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Le renouveau du petit gibier, un bienfait pour tous !

Auteur : Denis Plat

Rêvons un peu. Et si les attentes des chasseurs, des agriculteurs et du reste de la population française pouvaient trouver un terrain d’entente à propos du renouveau du petit gibier ?

L’abondance de grand gibier, dû à la bonne gestions des chasseurs (même si le cas du sanglier est discutable), ne doit pas masquer le fait que le petit gibier naturel se fait rare dans nos campagnes. Bien des chasseurs s’en désolent à juste titre car, partir au petit matin frais avec son chien que l’on a patiemment dressé et arpenter les bois et les champs en sa compagnie sont probablement parmi les grands moments de la vie d’un chasseur. Et si l’on peut y emmener son ou ses enfants pour leur transmettre cette passion, cela est encore meilleur !

Les causes de la raréfaction de cette petite faune (qui ne touche d’ailleurs pas que le petit gibier) sont connues : le remembrement des années 60, la disparition des haies, l’urbanisation galopante, l’extension du réseau routier, l’explosion du nombre de voitures, de poids lourds, bref tout ce qui découle de notre mode de vie d’occidentaux gâtés et consuméristes. Il n’est, bien entendu pas question de prôner ici la décroissance si chère à Pierre Rabhi ni de faire de l’agri bashing. Nos agriculteurs sont souvent les premiers à vouloir vivre et travailler dans un environnement sain et ils sont parmi ceux qui ont fait le plus d’efforts en ce ce sens et qui ont à subir le plus de contraintes qui sont parfois des entraves au bon exercice de leur profession.

Les français qui ne sont ni chasseurs ni agriculteurs veulent, eux aussi, et c’est normal, que la nature soit la mieux préservée possible. Et cette nature préservée est celle qui est indispensable à un retour pérenne du petit gibier.

Retrouver une campagne accueillante pour ce petit gibier passe par les points suivants qui sont autant d’objectifs à atteindre :

  • une gestion encore meilleure par les chasseurs ;
  • une éducation des jeunes chasseurs nés avec l’abondance de grand gibier et qui parfois ne connaissent que cela ;
  • lancer au niveau national et surtout au niveau local des partenariats avec les agriculteurs pour trouver les meilleurs terrains d’entente possible à ce sujet ;
  • lancer une politique de communication active pour bien montrer au reste de la population que les souhaits des chasseurs sont en adéquation avec les leurs et que les chasseurs (eux…) sont sur le terrain pour y travailler.

Il existe une association nationale de conservation du petit gibier qui a entamé des réflexions intéressantes. Voici le lien vers leur site et deux de leurs parutions.

http://www.petitgibier.fr/

 

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