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C’est définitivement fini pour la capture à la glu. La France perd une de ses traditions.

Encore une de nos traditions qui disparaît. Pour être remplacée par quoi ? Par le vide intersidéral de la modernité dévoyée. Le Conseil d’État a définitivement annulé les dérogations accordées par l’État pour cette chasse, jugée « contraire au droit européen ».

Des années de bataille juridique.

Le conseil d’État saisi par de nombreuses associations avait fini par se tourner vers la cour de justice européenne (CJUE) pour savoir si les dérogations étaient conformes à la « directive oiseaux » ; celle-ci avait jugé en mars en mars que cette technique de piégeage cause un dommage grave à tous les oiseaux capturés. Elle a déclaré que « en dépit d’un nettoyage, les oiseaux capturés subissent un dommage irrémédiable, les gluaux étant par nature susceptibles d’endommager le plumage de tous les oiseaux capturés ». La justice administrative française a donc rapidement suivi en rendant une série de décisions annulant la règlementation dérogatoire française. Ceci met un terme à des années de bataille juridique entre partisans de ce mode de capture (5000 chasseurs provençaux) et les nouveaux tenants de l’ordre moral et de la bien-pensance. Attention, à partir de maintenant les réfractaires et les rebelles finiront dans les mines de sel ou en camp de rééducation !

Inaction du gouvernement

Le conseil d’État ajoute que « ni le gouvernement ni la fédération de chasseurs n’ont apporté de preuves suffisantes » permettant d’affirmer que d’autres espèces ne sont pas piégées ou que « les oiseaux capturés accidentellement ne subiraient que des dommages négligeables, une fois relâchés et nettoyés ». Que le gouvernement n’ai pas apporté ces éléments n’est pas une surprise puisque c’était au ministère de tutelle de la chasse de les apporter, c’est à dire au ministère de la transition écologique de madame Pompili. Celle-ci, en bonne militante anti-chasse s’est bien gardée de fournir les éléments scientifiques apportés par l’ADCTG de Éric Camoin. Comme elle se garde bien de fournir des éléments quand des arrêtés concernant la chasse sont attaqués par les associations anti-chasse. Comme elle se garde bien de fournir d’autres éléments du même ordre à l’Union Européenne quand celle-ci nous en demande. Il est temps que 2002 arrive et que nous soyons débarrassés de cette militante verte déguisée en ministre LREM.

Arrêtez d’emmerder les chasseurs !

Que la CJUE, le conseil dÉtat, les juridictions administratives soient pris en otage par des associations dont le seul but est de faire interdire la chasse en France est un scandale. Que la plus haute juridiction administrative française se plie à l’avis d’un « machin » européen hors sol est révélateur de la déliquescence de nos institutions. Que ce même conseil d’État ose dire sans sourciller qu’il n’est pas prouvé que « les oiseaux capturés accidentellement ne subiraient que des dommages négligeables, une fois relâchés et nettoyés » est une preuve supplémentaire du pouvoir du lobby des anti-chasse dans notre pays. La LPO est-elle en mesure de fournir des éléments suffisants prouvant que les oiseaux capturés lors de son camps de baguage de l’étang de Marcenay près de Châtillon-sur-Seine « ne subissent que des dommages légers » ? Ah, mais j’oubliais, les jardins du ministère de l’écologie sont maintenant un refuge LPO suite à l’installation de 2 malheureux nichoirs. Donc, personne ne s’interroge sur la mortalité subie par les migrateurs lors de camp de la LPO pendant lequel plus de 6000 oiseaux sont capturés à l’aide de filets puis bagués et relâchés. Evidemment, seuls ceux qui survivent sont relâchés. Des chiffres officieux parlent de 30% de mortalité. Mais cette mortalité là ne semble déranger personne. Le ministère de l’écologie est-il en mesure de nous assurer que les éoliennes si chères à Barbara Pompili ne causent pas de dommages irrémédiables aux oiseaux ?

C’est donc une de nos traditions qui disparait, une de plus. Allons-nous continuer à nous laisser faire ? Thucydide qui était un homme politique, un stratège et un historien athénien du V° siècle avant Jésus-Christ disait : « Il est dans la nature de l’homme d’opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent. »

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