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2 chasseurs contaminés par la trichinellose.

Deux personnes ont été contaminées par cette maladie parasitaire après avoir mangé de la viande de sanglier. La fédération départementale des chasseurs lance un appel à la vigilance. En effet, avec l’accroissement des populations de sanglier et l’augmentation des prélèvements il est important de rester vigilant et de sensibiliser lorsque la venaison est offerte.

Deux cas de trichinellose.

Après avoir consommé de la viande de sanglier pas assez cuite, deux chasseurs ont été contaminé par la trichinellose. Maladie parasitaire provoquée par des vers, c’est une zoonose qui peut s’avérer mortelle. Les larves de trichine passent par l’estomac, puis l’intestin où elles vont grandir et se reproduire. Les nouveaux-nés migrent par les vaisseaux sanguins et lymphatiques jusqu’aux fibres musculaires striées. La FDC 66 lance un appel à la vigilance :

« Si les cas restent rares, l’accroissement des populations de sangliers et l’évolution de nos cultures culinaires pourraient contribuer à l’augmentation des contaminations. »

Quelle méthode pour éviter cette zoonose ?

Cuire la viande ! C’est donc la seule méthode pour détruire ce parasite avant consommation. Ce n’est pas une maladie qui est contagieuse, c’est une maladie parasitaire, ainsi, pour l’attraper il faut ingérer les larves présentes dans la viande du sanglier ou du porc infestée. On élimine ces parasites avec une cuisson longue à minimum 71°C, la viande doit donc être grise à cœur.

Il est important de préciser que la congélation ne détruit absolument pas les larves. Les trichines sont des organismes très anciens ayant su s’adapter à des conditions de vie rudes. Ainsi, une des deux espèces de trichines que l’on retrouve dans le sud de la France, la Britovi peut survivre plus de 20 jours par -20°C.

Sensibiliser sur la préparation de la viande

Il faut être rigoureux sur la cuisson. lorsque l’on prépare du sanglier et il faut savoir que lorsqu’un chasseurs offre de  la viande à un tiers, il a pour obligation de l’informer sur le mode de cuisson impératif à 71°C. En cas de don ou de vente à un artisan boucher, restaurateur etc… (qui consiste à mettre la viande dans le circuit commercial) l’analyse est obligatoire. La carcasse doit alors être stockée en chambre froide, en poils, éviscérée et identifiée (bague par exemple) afin d’en assurer la traçabilité.

Il faut donc être vigilant et rigoureux face à la trichinellose. Les pâtés et daubes sont donc les bienvenus.

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