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Attaque de loup en plein jour en Italie

Un loup a attaqué un chien en plein jour à Monbaroccio en Italie. Heureusement son maître est arrivé a pu effrayer le loup qui a alors lâché la petite chienne.

Tout ne va pas bien en Italie

Protégé en Italie depuis 1971, le loup est devenu un enjeu qui agite le monde politique italien. Selon le dernier recensement du ministère, les loups seraient près de 300 dans les Alpes (contre 100 en 2015) et plus de 1 500 dans les Apennins.

Les amis du loup nous disent que tout se passe bien en Italie et qu’il n’y a qu’en France que le loup pose des problèmes car la politique française n’est pas assez favorable au retour de ce prédateur. Et bien non ! Cela ne se passe pas bien en Italie. A preuve le nombre de loups braconnés est estimé à 300 chaque année. Les éleveurs italiens désertent les estives de montagne et l’élevage de plein air est durement impacté par le prédateur. Si les attaques ne sont pas permanentes, leurs conséquences sur les brebis laitières sont réelles. Les agriculteurs expliquent qu’il suffit d’une brebis blessée dans un troupeau pour que toutes les autres soient stressées. Résultat de ce stress, une baisse considérable de la production de lait et des éleveurs en faillite.

La Coldiretti, syndicat d’agriculteurs transalpin, en est persuadée : les loups sont trop nombreux en Italie et préférerait que l’on protège les « milliers de brebis et chèvres dévorées, de vaches égorgées et d’ânes tués dans toute la péninsule, là où la présence des loups s’est multipliée ces dernières années ».

Qui doit-on protéger ? Les loups ou les éleveurs ?

Pour la Coldiretti, il s’agit de défendre les familles vivant dans les montagnes ainsi que l’économie et la valorisation de la nature, menacées par les attaques de loups. Et en effet, en Italie comme en France, il faut se demander qui doit être protégé. Un animal qui, contrairement à ce qui est dit par ses adorateurs, n’apporte rien à la biodiversité, bien au contraire ou des éleveurs, leurs familles, toute une économie qui fait vivre des régions entières ?

La politique de ré-ensauvagement veut éliminer toute activité humaine de zones entières au profit d’une nature financiarisée. Nos montagnes doivent-elles devenir des musées à ciel ouvert pour touristes ou doivent-elles continuer à vivre de manière naturelle ?

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