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Une attaque de plus, une de trop ! Pour la FDSEA l’État doit revoir son plan loup.

L’espèce est de plus en plus présente sur le territoire national. On le trouve dans les 3/4 des départements français de métropole. Le nombre d’attaques est évidemment en augmentation constante. Beaucoup trop nombreuses pour les agriculteurs, éleveurs, bergers qui en ont assez de travailler pour rien ou plutôt pour nourrir le loup qui est aujourd’hui pointé du doigt par la FDSEA de Saône et Loire qui interpelle une nouvelle fois l’État afin que celui-ci prenne ses responsabilités.

Les attaques ont lieu sur des troupeaux pourtant protégés : clôtures, dispositif d’effarouchement, chiens… Rien n’y fait, le loup passe et tue. Il est évident qu’il ne peut y avoir de « cohabitation harmonieuse » entre les éleveurs et ce prédateur. La protection d’une espèce nuisible et artificiellement réintroduite ne peut plus durer.

Les grands discours lénifiants de la ministre-militante Pompili ne sont que la traduction du mépris dans lequel elle tient cette profession.  Veut-elle la mort de l’élevage pour laisser la place à la viande chimique de ses amis les affairistes ? Ceux-là même qui financent des associations qui répandent des faux grossiers à propos de l’élevage (quantité d’eau nécessaire à la production d’un kg de viande, par exemple…). La tactique est simple, on discrédite l’élevage dans l’opinion publique, on culpabilise la consommation de viande, on réintroduit le loup et on propose une alternative au consommateur. Belle opération de marketing pour le plus grand bénéfice financier de quelques-uns.

On peut se réjouir de l’autorisation du tir de prélèvement autorisé par le préfet mais ce n’est qu’une « mesurette » qui n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Il n’y a qu’une solution pour que l’élevage français puisse continuer à travailler en paix : il faut que le loup ait à nouveau peur de l’homme et qu’il soit cantonné dans les parcs nationaux.

Communiqué de la FDSEA de Saône et Loire.

Dans un communiqué paru sur le site d’information Montceau-news, la FDSEA interpelle les politiques et l’État sur la question du loup et du plan aujourd’hui en place concernant l’espèce. La FDSEA souhaite que l’État revienne sur son plan loup. Aujourd’hui, ils sont pris à la gorge et veulent être entendus. Le seront-ils ?

Voici le communiqué :

« Depuis maintenant 3 mois, le loup s’est installé sur notre département provoquant des dégâts considérables. Pour la 26e
fois, le loup a une nouvelle fois attaqué dans la nuit du 29 au 30 septembre, tuant 6 brebis et en blessant 4 autres. Le bilan s’alourdit de jour en jour et devient intolérable pour les éleveurs : plus de 100 animaux morts et près d’une cinquantaine de blessés.

Les conséquences pour les éleveurs sont à la fois économiques avec des attaques qui touchent très souvent des animaux classés, mais surtout morales. La détresse des éleveurs et la peur constante d’une attaque est palpable dans le département. En effet, voir au réveil une vie entière de travail, anéantie par un prédateur, n’est plus supportable pour les éleveurs.

Une attaque de plus, une de trop !

Grâce au travail mené par la FDSEA et les JA avec l’appui de la Chambre d’Agriculture, nous allons aboutir au tir de prélèvement. Une étape à mettre à l’actif des services de l’État en Saône-et-Loire, préfet, directeur de la DDT et leurs services sont mobilisés et ont bien compris la situation !

On ne peut pas en dire autant du gouvernement, des députés et sénateurs dont les majorités successives cautionnent un plan loup totalement inadapté à nos territoires de bocages.

Agriculteurs, viticulteurs, éleveurs de bovins, de chevaux, de caprins, maires, ruraux, simples citoyens de Saône-et-Loire, nous sommes :

« tous des bergers ! »

Vendredi 02 Octobre à 11h à la Préfecture de Saône-et-Loire

Les éleveurs d’ovins ont suffisamment perdu d’animaux, de temps et d’argent !

Le respect du plan loup, avec le classement administratif du département, des communes, l’obligation de mettre en place les systèmes de protection, les demandes successives de tirs d’effarouchement, de défense simple et renforcé et de prélèvement n’a qu’un objet transférer sur les éleveurs la responsabilité et la charge morale et financière d’un prédateur
dont ils ne veulent pas, eux !

Nous invitons les élus des groupes parlementaires qui cautionnent ce système depuis trop longtemps à proposer leurs services pour poser les clôtures, élaborer les dossiers, ramasser les cadavres, euthanasier les victimes… ils comprendront ainsi ce que le plan loup fait peser sur les éleveurs en Saône-et-Loire. « 

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