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Le Suisse ayant tiré sur des ânes en Savoie admet son erreur.

accident chasse ânes

Il n’est pas passé un jour sans que l’on parle de ce « chasseur » Suisse ayant tiré 11 fois sur des ânes d’une associations le  dimanche 17 septembre, à Arith (Savoie). Accompagné de son frère, le Genevois d’origine portugaise a tué 4 ânes.

Dans les colonnes de Le Matin.ch les chasseurs de l’association intercommunale réagissent «Nous lui avions délivré une carte annuelle de membres dite «étrangers». Comme il réside sur Genève, il ne peut pas être sociétaire de notre association, explicite son président Bernard Morand. Tout a été fait en bonne et due forme. Il a un permis de chasse français (ndlr: obtenu dans l’Ain il y a une dizaine d’années) et une assurance. Il a longtemps chassé dans le Jura. Le 29 septembre, nous l’avons convoqué pour obtenir une explication avant de décider de son exclusion. Il ne s’est pas présenté.» Le préfet de Chambéry (F) a donc été interpellé pour faire acter cette décision.

Marcel Joly, chef d’équipe du tireur compulsif  explique encore «Plus personne ne parvient à le joindre. Il ne répond à aucun appel venant de France. Je l’ai posté à environ 170 m du pré où se trouvaient les ânes. On a croisé des génisses. En rigolant, je lui ai dit: «Attention à elles!»

«Il s’était déplacé jusqu’à 50 m des ânes. À 170 m, on ne peut déjà pas confondre ânes et gibier, alors à 50 m… En plus, c’était une journée claire», poursuit le chasseur savoyard, qui nage dans une totale incompréhension. «Il n’y a aucun témoin qui l’a vu faire. Il était seul. Nous avons retrouvé onze douilles dans le champ. Il avait une carabine à rechargement semi-automatique Browning. Si son fusil était réglementaire, il disposait de trois balles par magasin. Nous avons entendu les détonations. Il a dû recharger a minima quatre fois. Et reprendre la visée.»

Contacté par «Le Matin», le tireur a refusé de livrer sa version des faits, préférant nous diriger vers l’avocate qu’il a dû engager pour sa défense. Le Genevois est en très mauvaise posture et pourrait se retrouver face à un tribunal pénal. Comment va-t-il faire croire au Parquet de Chambéry – très vite saisi au vu des circonstances – qu’il a confondu à quatre reprises sa cible? Et prouver que son acte n’était pas intentionnel?

Me Vanessa Vichi, son avocate n’a pas encore eu accès au dossier et au PV d’audition de son client, établi par les enquêteurs: Elle rapporte «Je l’ai rencontré la semaine dernière. Il est très touché et très peiné par cette situation. Il est bien l’auteur des coups de feu. Il assumera pleinement l’erreur qu’il a commise. Par contre, il conteste avoir fui. Il a attendu que la gendarmerie arrive.» Et pour ce qui est de confondre les bêtes ? «Nous n’avons pas encore abordé cette question».

Nous suivrons attentivement cette enquête afin que la justice tranche dans ce dossier

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