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L’Union européenne fer de lance des écolos

Nous savons tous que l’Union européenne n’est pas l’amie des chasseurs. L’interdiction du plomb à compter de 2025, la définition extensive des zones humides, la directive oiseaux… Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que la commission européenne nous prépare une Europe dans laquelle 30% des territoires sont interdits à toute activité humaine et où le retour des grands prédateurs est encouragé, voire subventionné. Umberto Delgado Rosa (haut fonctionnaire européen) a dévoilé les grandes lignes de cette stratégie.

Zones de protection fortes, coexistence avec les grands prédateurs

Humberto Delgado Rosa est le directeur du capital naturel à la commission européenne. C’est un ancien secrétaire dÉtat à l’environnement portugais. Il est haut fonctionnaire européen depuis près de 20 ans. Lors d’un exposé de la politique environnementale européenne il a présenté les objectifs de l’UE en la matière :

  • Protection stricte des espèces sauvages. Il ajoute « cela inclue le loup. La coexistence est la seule option compatible avec le cadre légal de l’Union européenne. » Les éleveurs apprécieront…
  • 30% de zones protégées dont 10% en zones de protection forte dans lesquels on « laissera la nature se débrouiller par elle-même ». Que veut dire zone de protection forte ? On trouve la définition sur le site du ministère de l’écologie.

Lire : Les aires protégées en France (ministère de l’écologie)

Une zone de protection forte est “une zone géographique dans laquelle les pressions engendrées par les activités humaines susceptibles de compromettre la conservation des enjeux écologiques  de cet espace sont supprimées ou significativement limitées, et ce de manière pérenne, grâce à la mise en oeuvre d’une protection foncière ou d’une réglementation adaptée, associée à un contrôle effectif des activités concernées.

Ministère de l’écologie

L’Union européenne préfère les animaux aux humains

Cela fait longtemps que les adeptes du ré-ensauvagement ont investi et gangréné les structures européennes. Le résultat est là ; l’écologie politique et l’idéologie du rewilding dictent la stratégie environnementale. Vous avez bien lu. Les activités humaines pourront être supprimées de ces zones. Que vont devenir les agriculteurs, les habitants de ces territoires ? Va-t-on les déplacer ? Va-t-on assister à ce qui se passe déjà dans certains parcs naturels en Afrique ou en Inde ? Les gardes de l’OFB seront-ils chargés de faire fuir les habitants à l’instar de ce que font les gardes du WWF ? Inutile de préciser qu’il sera interdit d’y chasser et pêcher.

Sur le sujet des violations des droits de l’homme, lire :

—> Le WWF mène-t-il des campagnes de stérilisation aux abords des parcs nationaux ? (Libération)

—> Nombreuses violations des droits humains dans le plus grand parc forestier d’Afrique

Comment vider ces espaces de leurs habitants ? Le retour des grands prédateurs est une solution. Les éleveurs, lassés de la prédation sur leurs troupeaux, vont « jeter l’éponge » et laisser la place. Les loups et ours s’attaqueront aussi à la grande faune ; les chasseurs n’auront donc plus rien à chasser. Si on ajoute l’interdiction du plomb dans les munitions de chasse, ils disparaîtront donc du fait des réglementations édictées par des gens non élus. L’Union européenne, machine à broyer les peuples ?

Lire aussi : Les prédateurs en question à l’Assemblée nationale

Le « capital naturel » à l’Union européenne

Pour ceux qui auraient envie d’aller plus loin, il est intéressant de s’attarder sur la fonction de ce Humberto Delgado Rosa. Il est directeur de Natural Capital. Cet organisme européen est chargé de soutenir les projets de protection de la biodiversité et d’adaptation aux changements climatiques. Il accorde des prêts aux projets jugés intéressants dans ce domaine. Le mécanisme de financement du capital naturel est doté d’une enveloppe de 100 à 125 millions d’euros mise à disposition par la BEI et la Commission européenne. Il devrait contribuer au financement de 9 à 12 opérations. Un prêt de 6 millions d’euros vient d’être accordé à « Rewilding Europe Capital ». La messe est dite ; la bureaucratie européenne non élue entend changer nos modes de vie sans notre accord.

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