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Les chasseurs furieux contre l’ONF

Le torchon brûle entre les chasseurs de la forêt de Nieppe et l’ONF qui a décidé d’organiser des battues sans eux pour « atteindre les quotas ». Comme souvent entre chasseurs et ONF c’est je t’aime moi non plus.

Une décision incompréhensible pour les chasseurs locaux

Les chasseurs de la forêt de Nieppe sont furieux et entendent le faire savoir. Ils ont manifesté pour montrer leur désaccord avec la décision de l’ONF. L’office leur reproche de ne pas avoir atteint les quotas de sangliers fixés au 15 janvier. L’ONF a donc décidé d’organiser 3 jours de battues avec des chasseurs étrangers à la région. Certains viennent même de Belgique. Le but est de réguler le sanglier dans ce massif forestier. Il faut atteindre le chiffre de 370 sangliers fixé par le plan de régulation du préfet du Nord.

« Diminuer les populations de sangliers qui nous causent énormément de soucis au niveau forestier »

Eric Marquette, directeur régional de l’ONF 

Les chasseurs locaux font remarquer que la chasse du sanglier se termine le 31 mars et qu’ils ont encore le temps de chasser et de remplir le cahier des charges fixé par l’ONF. Ils font aussi remarquer qu’ils paient pour pouvoir chasser dans cette forêt. Cela s’apparente à un locataire de maison qui voit le propriétaire occuper la maison pendant son bail alors qu’il paie son loyer. Cette batture de régulation aurait eu lieu fin mars, cela aurait été mieux accepté. Le président de la FDC du Nord est un peu amer :

« Il y a un problème de population de sangliers mais il faut laisser faire les chasseurs d’abord »

Joel Deswarte, président de la Fédération des chasseurs du Nord.

L’ONF et la chasse, je t’aime moi non plus

Des sangliers qui abiment la forêt dans le Nord, des cerfs qui abiment la forêt en Alsace et en Moselle, des chevreuils qui abiment la forêt en Bourgogne… On se demande si l’ONF a conscience que les forêts françaises sont aussi l’habitat des ongulés. Les gestionnaires des forestiers domaniales aimeraient sans doute que ces massifs soient vides de toute présence animale. Mais alors comment faire pour louer, parfois à prix d’or, des lots à des chasseurs ? Ceux-ci ne déboursent pas des sommes importantes pour se promener mais pour chasser. Si les forêts sont vides, l’ONF ne trouvera plus acquéreur pour ses adjudications.

Lire aussi : Pensez aux baux de chasse (Site de l’ONF)

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—> Scandale en Alsace, l’ONF veut la disparition du cerf et du daim !

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