La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
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Ce pourrait être le titre d’une fable moderne, ce n’est que le résumé d’une nouvelle provocation de Rigaux. Si c’était une fable, la morale pourrait être la suivante : « Il y a cent mille recettes pour cacher ou déformer la vérité, mais il n’y a qu’une manière de la dire – c’est un grand avantage pour les menteurs. » (Bernanos)
Cette fois-ci, c’est un élevage de canards de Cédé La Ronde en d’Indre et Loire qui a eu droit à la visite illégale de Rigaux qui entendait dénoncer les conditions d’élevage de ces animaux destinés à la chasse. Ce personnage s’y entend pour manipuler les faits, les images et dramatiser ses petites vidéos ridicules. Jugez plutôt du vocabulaire utilisé pour présenter son « enquête » :
Quelle metteur en scène, quel dramaturge !
Michel Rahmy, l’éleveur mis en cause par Rigaux a décidé de porter plainte, de réagir, d’ouvrir les portes de son élevage et de répondre point par point aux mensonges du « naturaliste ». Il s’est confié à un journaliste de la Nouvelle république.
Rigaux : « les cadavres de canards sont entassés sur un tas de fumier. »
Michel Rahmy : « Faux. En aucun cas, on ne laisse des cadavres à l’air libre. Ils sont stockés dans le bac d’équarrissage, qui est vidé selon un cycle de dix à quinze jours. Les tonnages sont vérifiables ».
Rigaux : « des canards colverts reproducteurs concentrés en intérieur. »
Michel Rahmy : « Après l’accouplement, il y a 24 jours d’incubation et quatre jours d’éclosion dans le couvoir. Ensuite, le caneton va dans une salle de démarrage, près des étangs, où on l’habitue à la vie sur l’eau. À dix jours, il est donc à l’eau. »
Immédiatement après la diffusion de la vidéo de Rigaux, la préfecture a diligenté une enquête qui n’a révélé aucune anomalie. « Ces inspections n’ont pas révélé d’insuffisances », indique Charles Fourmaux, directeur de cabinet de la préfète d’Indre-et-Loire. La précédente inspection datait de 2019 et n’avait, elle non plus, rien constaté d’anormal.
Une photo choc du « naturaliste » a été prise par nos enquêteurs sur le terrain :
Source : La Nouvelle République https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/cere-la-ronde/cere-la-ronde-l-eleveur-de-canards-joue-la-transparence
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