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Déclin des oiseaux communs mais les espèces chassées se portent bien.

Le Museum national d’histoire naturelle vient de publier les résultats d’une étude récente concernant le déclin des oiseaux en France. Leur nombre aurait chuté d’un tiers en trente ans. Les causes sont nombreuses mais pas une seule fois la chasse n’est désignée comme responsable de cette situation.

Le bilan pour les oiseaux communs

Entre 1989 et 2019, des ornithologues ont suivi les populations de 123 espèces d’oiseaux de nos villes et campagnes. Résultat : quarante-trois sont en déclin. En cause : le réchauffement climatique et « le modèle agricole intensif », qui a fait disparaître ou transformé leurs habitats. En ville, ce sont la pollution et la transformation des bâtiments qui ont fait disparaître les abris et les possibilités de nicher. Il suffit de regarder un immeuble moderne et une maison ancienne pour comprendre le phénomène. L’architecture moderne qui nous fait des villes inhospitalières aux oiseaux devrait se remémorer cette phrase de John Ruskin : « L’architecture d’une ville est d’émouvoir et non d’offrir un simple service au corps de l’homme. »

La chute, tous oiseaux étudiés confondus est de 28% en ville, de 29% en milieu agricole et de 10% en milieu forestier.

Des résultats à l’inverse de ce que disent les opposants à la chasse.

Rappelez-vous ces phrases dignes de l’Apocalypse selon Saint Jean : « La chasse est responsable de l’extinction de 33% des espèces qui ont disparu de la Terre. » déclare le Rassemblement des opposants à la chasse ou encore « Avec la chasse, c’est toute la nature qui agonise. » nous dit Animal cross… Et bien cette étude menée pendant 30 ans par des ornithologues qui ne sont certainement pas des grands amis de la chasse semble prouver le contraire. Les espèces chassées en France se portent plutôt bien.

Sont en augmentation, les pigeons ramier (de plus de 100%), les pigeons biset, les canards col-vert, les tourterelles turques… Les populations des différentes espèces de grives sont stables. Ce qui est en déclin, ce sont les espèces menacées par les conséquences d’un mode de vie urbain, grand consommateur d’énergie, responsable de l’artificialisation des sols.

Nous aimerions vraiment que les opposants à la chasse se penchent sur ces chiffres et nous fassent un commentaire. A moins que ce ne soit trop complexe pour leurs cerveaux embrumés et obscurcis par le dogmatisme.

Lire aussi : Non, les chasses traditionnelles ne menacent pas les oiseaux

Source : synthèse oiseaux communs. 

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