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Le chasseur contribue au suivi de la biodiversité européenne

La surveillance de la biodiversité à grande échelle nécessite des efforts et des ressources considérables. Les chasseurs, possèdent une grande marge de manœuvre pour contribuer davantage à ce suivi, notamment en raison de leur présence dans l’ensemble du paysage européen.

Il y a quelques jours, parue dans la revue scientifique  » Global Ecology and Conservation », une étude de quatre chercheurs appartenant à des groupes d’étude norvégiens a montré l’importance de la contribution des chasseurs à l’étude de la faune.

Le chasseur possède un rôle essentiel, celui de sentinelle de la faune sauvage. Rôle sur-mesure, puisque celui-ci côtoie l’ensemble de la faune sur le terrain. Les Fédérations, contribuent elles aussi, chaque année, au suivi et comptage de la faune sur les territoires. Ces données apportent d’importants résultats et contribuent aux études scientifiques.

La contribution des chasseurs au suivi de la biodiversité en Europe

Selon l’étude, il y a 4 aspects principaux, rendant l’aide des chasseurs si précieux aux autorités de gestion de la faune et aux chercheurs :

  1. Observation à grande échelle. Pendant l’activité chasse et dans la gestion des espaces naturels, le chasseur collecte des données de nature différente (sanitaires, état des populations, observations …). Comme les territoires de chasse couvrent la majeure partie de la campagne européenne, les chasseurs assurent une collecte de données à grande échelle et représentative.
  2. Des données sur le long terme. Les données dérivées de la chasse peuvent fournir des séries historiques couvrant différentes saisons, années ou même décennies et sont extrêmement utiles pour suivre l’évolution de la biodiversité et des écosystèmes dans une zone spécifique.
  3. La fiabilité des résultats. Les chasseurs collectent des données caractéristiques principalement sur les espèces chassables et celles qui sont facilement identifiables avec précision. La marge d’erreur ou de doute dans l’identification de l’espèce est donc très faible dans ce cas.
  4. Sentinelle sanitaire. Grâce à l’analyse d’échantillons biologiques (os de mâchoire, ailes, tissus) d’animaux collectés, les chasseurs fournissent des données sur la démographie et la santé animale qui autrement n’auraient pas pu être obtenues.

Dans cette étude, il a été révélé la contribution des chasseurs au suivi de cinq grands groupes d’espèces fonctionnelles : « ongulés », « grands carnivores », « oiseaux aquatiques », « autres oiseaux » et « petit gibier ». Les résultats de celle-ci, indiquent une surveillance gérée par les chasseurs d’au moins un groupe d’espèces, dans 32 des 36 pays européens. Cela souligne donc, le rôle important des chasseurs dans le processus de surveillance de la biodiversité européenne. Un rôle désormais reconnu par la communauté scientifique.

Pour le co-auteur John Linnell, chercheur principal à l’Institut norvégien de recherche sur la nature « Nous pensons que nos recherches n’ont révélé que la pointe de l’iceberg, car une grande partie de l’activité de surveillance du chasseur n’est pas facilement accessible aux scientifiques. Nous espérons que cette étude stimulera une plus grande collaboration entre les chasseurs et les chercheurs, apportant des avantages aux deux. ! « 

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