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La préfecture autorise le recours à la force contre AVA !

La préfète de l’Oise a enfin autorisé l’usage de la force afin de disperser leurs attroupements hostiles à la chasse à courre. Après sommation, l’usage de la force sera autorisé suite à la décision de la préfète, afin de disperser ces manifestations perturbant la chasse dans les forêts domaniales du département.

Une décision forte.

Rappelons-le, la chasse à courre est légale, la troubler, empêcher sa pratique et son bon déroulement est un acte susceptible d’être puni par la loi. Alors que les opposants sont de plus en plus violents et cherchent la confrontation, la préfecture de l’Oise a décidé de durcir le ton et de soutenir le bon déroulement de cette activité. Le 25 septembre, la préfète a pris un arrêté afin d’autoriser les forces de l’ordres à faire usage « de la force après sommations (…) afin de dissiper tout attroupement qui se constituerait dans les forêts domaniale de Compiègne, Ourscamp-Carlepont, Halatte, Laigue Chantilly et Ermenonville, les mercredis et samedis de 6 heures à 20 heures » et ce, durant l’intégralité de la saison de chasse, soit jusqu’au 31 mars. La préfète souligne que les forêts citées son propriété de l’État, la préfecture est donc compétente pour mettre en place des arrêtés afin de protéger le bon déroulement des activités s’y déroulant.

Les textes visent clairement les associations anti-chasse, d’ailleurs, le collectif Abolissons la vénerie aujourd’hui (AVA) qui, selon les mots de la préfète, « commettent des actes d’obstruction concertés aux chasses à courre afin d’y faire échec » et « s’en prennent aux chasseurs et aux chiens » est nommé dans l’arrêté. AVA se dit « stupéfait », leur président du Soviet suprême, Stanislas Broniszewski témoigne sur France3 région « On a appris l’existence de cet arrêté totalement au hasard, en naviguant sur le site de la préfecture. Nous sommes clairement nommés, et pour des raisons fallacieuses : nous avons une charte qui interdit toute violence ». Ah bon ? Il semble donc utile de rappeler quelques faits.

  • Le 10 décembre 2019 : Agression en forêt de Chantilly : un veneur blessé, un veneur, tentant de calmer l’agresseur, a subi le même sort. Son cheval effrayé s’est emballé et il a chuté. Bilan : pied cassé, poignet fracturé et contusions au visage ;
  • 2018, Rallye Bretagne : des militants d’AVA déterminés, le piqueur a fait une violente chute de cheval. Coincé sous son propre cheval, l’homme a perdu connaissance et s’est retrouvé en situation d’arrêt respiratoire ;
  • Rappelons aussi la citronnelle dans le nez des chiens ou sur le territoire de chasse ;
  • Les insultes et les menaces aux veneurs et participants ;
  • Les violations de propriété privée.

Malgré cet arrêté et ces mesures prises, Stanislas Broniszewski persiste et affirme qu’AVA sera présent lors des prochaines de chasses : « On ne change rien et ça nous permettra de tester le dispositif mis en place par la préfecture. On verra quels moyens ils ont déployés, on verra jusqu’où l’État est capable d’aller. On ne veut pas d’arrestations ». Une nouvelle fois, le tovaritch Stan montre montre qu’il recherche le conflit et l’affrontement.

Rien de plus normal quand on a comme modèle Nestor Makhno, ce chef communiste libertaire ukrainien qui a connu son heure de gloire pendant la guerre civile russe. Joseph Kessel le décrit de la manière suivante : « il trahit et assassine, massacre les juifs, les bourgeois, les officiers, les commissaires, bref, pendant deux années, terrorise l’Ukraine entière par son audace, sa cruauté, sa rapidité de manoeuvre et sa félonie ». Il est aussi connu pour les massacres commis sur les communautés mennonites installées en Ukraine. Quel modèle !

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