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Chasseurs et protecteurs de l’environnement travaillent ensemble

Oui, c’est possible ! Chasse et protection de l’environnement sont compatibles. Pour nous chasseurs, c’est une évidence. Il est agréable de constater qu’il existe des associations et des personnes qui savent travailler sans dogmatisme.

Voici quelques exemples de coopération au niveau local entre chasseurs et associations de protection de l’environnement. Il faut s’en réjouir, bien sûr. Mais il faut aussi noter que ces coopérations se font souvent aux dépens des chasseurs qui acceptent de limiter une partie de leur passion. Travailler ensemble à la protection de l’environnement est important ; il faudrait néanmoins que des concessions soient faites par tous les acteurs. Pas uniquement par les chasseurs. A trop vouloir nous attirer les bonnes grâces de certaines associations, à trop vouloir apparaître comme des « gentils », nous risquons de perdre plus que nous ne gagnons. Il est important que nos représentants fédéraux aient toujours à l’esprit que l’équité doit prévaloir dans ces coopérations.

En Haute-Savoie la LPO locale et la FDC créent une réserve.

A Monnetier-Mornex, la LPO locale et la FDC 74 créent une réserve de 162 hectares. La LPO pose des nichoirs et la FDC finance les panneaux qui expliquent quelles sont les espèces que l’on peut rencontrer dans les bois. Elle accepte aussi de ne plus chasser dans cette zone. En contrepartie, ils pourront chasser le grand gibier sur une autre partie de ce territoire. « Les chasseurs locaux nous aideront aussi à faire perdurer la diversité de notre faune locale » a déclaré une adjointe au maire de la commune.

En Vendée une réserve co-gérée par la FDC et la LPO

Créée par décret ministériel en 2011, la réserve naturelle de la Casse de la Belle Henriette s’étend sur 337 hectares. Depuis 2012, l’État a confié sa gestion à la LPO, à l’Agence des Aires Marines Protégées et à la FDC de Vendée. La chasse est interdite sur la réserve mais la chasse au gibier d’eau et aux oiseaux de passage à poste fixe et hors estran est autorisée à titre dérogatoire selon des modalités très précises.

La réserve de la Casse de la Belle Henriette

Chasse sans plomb dans les Cévennes

Ce parc immense (93 500 hectares) de moyenne montagne abrite plus de 2 400 espèces animales, parmi lesquelles de nombreux rapaces – aigle royal, grand-duc, faucon pèlerin, circaète Jean-le-Blanc… et les quatre vautours européens (fauve, moine, percnoptère et gypaète barbu). C’est en général de ce parc que proviennent les vautours qui attaquent maintenant les animaux d’élevage jusque dans des départements éloignés comme la Loire. Nous nous en faisions l’écho dans cet article.

Parc des Cévennes

Dans le parc naturel des Cévennes, les chasseurs expérimentent les munitions sans plomb à la demande des protecteurs des oiseaux. Cette initiative est gérée en coopération avec la FDC de Lozère et l’association départementale des chasseurs de grand gibier (ADCGG). En 2021, l’ADCGG a proposé aux chasseurs de régler armes et optiques avec des munitions sans plomb. Cette action « munitions sans plomb » a été initiée dans le cadre du programme européen de conservation du gypaète barbu, Life Gypconnect. Les associations de protection des oiseaux affirment que les vautours peuvent s’intoxiquer et mourir de saturnisme en consommant des fragments de plomb provenant des carcasses de gibiers.

Cette initiative peut sembler intéressante ; je dois avouer que je suis assez circonspect quant au possible saturnisme contracté par les vautours à cause de la chasse. Nous serions ravis de consulter les études qui prouvent que le gypaète peut s’intoxiquer à cause de balles de chasse grand gibier ingérées sur des carcasses. Les chasseurs ne laissent pas les carcasses dans la nature et la munition grand gibier ne tire qu’un projectile à la différence des grenailles petit gibier. Comment alors arriver aux concentrations de plomb suffisantes pour déclencher du saturnisme chez ces rapaces ? Quant à la chasse du petit gibier, les chasseurs ramènent l’animal au complet chez eux ; les rapaces ne peuvent donc s’intoxiquer à cause de la grenaille.

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